The China Mail - "Partygate": Boris Johnson à la merci d'une enquête du Parlement

USD -
AED 3.672535
AFN 70.497632
ALL 85.297857
AMD 383.759759
ANG 1.789623
AOA 917.000241
ARS 1182.244905
AUD 1.531253
AWG 1.8025
AZN 1.699831
BAM 1.688822
BBD 2.018142
BDT 122.249135
BGN 1.691255
BHD 0.377078
BIF 2942
BMD 1
BND 1.27971
BOB 6.921831
BRL 5.492802
BSD 0.999486
BTN 85.958163
BWP 13.345422
BYN 3.271062
BYR 19600
BZD 2.007728
CAD 1.357815
CDF 2877.000014
CHF 0.813696
CLF 0.024399
CLP 936.298835
CNY 7.17975
CNH 7.181295
COP 4100.5
CRC 503.844676
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.624998
CZK 21.458964
DJF 177.719494
DKK 6.45345
DOP 59.249829
DZD 130.201989
EGP 50.217601
ERN 15
ETB 134.296802
EUR 0.86526
FJD 2.24075
FKP 0.735417
GBP 0.73716
GEL 2.72501
GGP 0.735417
GHS 10.274996
GIP 0.735417
GMD 71.501
GNF 8655.999827
GTQ 7.681581
GYD 209.114263
HKD 7.84964
HNL 26.149742
HRK 6.519499
HTG 130.801014
HUF 347.946502
IDR 16271.2
ILS 3.50085
IMP 0.735417
INR 86.086503
IQD 1310
IRR 42109.999907
ISK 124.239985
JEP 0.735417
JMD 159.534737
JOD 0.709017
JPY 144.787051
KES 129.19855
KGS 87.450009
KHR 4019.999763
KMF 425.499483
KPW 900.005137
KRW 1362.389917
KWD 0.30603
KYD 0.832934
KZT 512.565895
LAK 21677.502829
LBP 89600.000374
LKR 300.951131
LRD 199.650259
LSL 17.820162
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.425002
MAD 9.122495
MDL 17.092157
MGA 4434.999787
MKD 53.255616
MMK 2098.952839
MNT 3582.467491
MOP 8.081774
MRU 39.669888
MUR 45.398309
MVR 15.405013
MWK 1736.000133
MXN 18.936903
MYR 4.241503
MZN 63.949763
NAD 17.819783
NGN 1543.549863
NIO 36.304652
NOK 9.909735
NPR 137.533407
NZD 1.649501
OMR 0.384495
PAB 0.999503
PEN 3.602499
PGK 4.1219
PHP 56.652498
PKR 283.102594
PLN 3.69776
PYG 7973.439139
QAR 3.640499
RON 4.3456
RSD 101.434165
RUB 78.500361
RWF 1425
SAR 3.751806
SBD 8.347391
SCR 14.673619
SDG 600.498295
SEK 9.486805
SGD 1.281225
SHP 0.785843
SLE 22.224972
SLL 20969.503664
SOS 571.497429
SRD 38.740987
STD 20697.981008
SVC 8.745774
SYP 13001.896779
SZL 17.819934
THB 32.501154
TJS 10.125468
TMT 3.5
TND 2.922499
TOP 2.3421
TRY 39.379199
TTD 6.785398
TWD 29.451503
TZS 2589.181949
UAH 41.557366
UGX 3603.362447
UYU 40.870605
UZS 12730.000048
VES 102.167008
VND 26060
VUV 119.91429
WST 2.751779
XAF 566.420137
XAG 0.02744
XAU 0.000295
XCD 2.70255
XDR 0.70726
XOF 564.999778
XPF 103.593826
YER 242.949872
ZAR 17.827017
ZMK 9001.202368
ZMW 24.238499
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.2400

    921.65

    -0.35%

  • BEL20

    -26.4400

    4454.99

    -0.59%

  • PX1

    -49.5500

    7692.85

    -0.64%

  • ISEQ

    -149.0500

    11404.88

    -1.29%

  • OSEBX

    2.7800

    1636.22

    +0.17%

  • PSI20

    -33.2000

    7512.46

    -0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -85.8000

    2530.06

    -3.28%

  • N150

    -7.5800

    3602.36

    -0.21%

"Partygate": Boris Johnson à la merci d'une enquête du Parlement
"Partygate": Boris Johnson à la merci d'une enquête du Parlement / Photo: © POOL/AFP

"Partygate": Boris Johnson à la merci d'une enquête du Parlement

Enlisé dans la crise du "partygate", le Premier ministre britannique Boris Johnson risque jeudi une nouvelle enquête, cette fois du Parlement, sur les fêtes à Downing Street pendant les confinements, à l'issue d'un vote qui a valeur de test de confiance.

Taille du texte:

Dans ce nouvel épisode de cette affaire qui a vu se succéder révélations, appels à la démission et excuses publiques, les députés doivent dire si une enquête doit être ouverte pour déterminer si Boris Johnson a sciemment trompé le Parlement en assurant qu'aucune restriction n'avait été violée, avant d'écoper d'une amende.

Au fil des heures, le scénario a évolué et malgré la large majorité dont il bénéficie, Boris Johnson ne semble plus à l'abri que soit lancée cette procédure susceptible à terme, de le pousser à la démission.

Quelle que soit son issue, ce vote attendu en fin d'après-midi donnera surtout une idée du niveau de soutien de ses troupes, très réticentes à afficher leur loyauté en dépit de la colère des électeurs.

Signe de la nervosité à Westminster, le gouvernement a renoncé à une manoeuvre permettant de repousser le vote ainsi qu'à toute consigne de vote, quelques minutes avant l'ouverture du débat.

La motion discutée, qui vise à saisir le Comité des Privilèges, une commission parlementaire chargée de ce genre de questions, "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, à l'origine du texte.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le chef du gouvernement n'est pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.

- Elections en vue -

Dans l'avion qui l'emmenait pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024. Sur la chaîne Sky News, il a assuré qu'il n'a "franchement absolument rien à cacher" dans cette affaire, regrette-t-il, "sans fin".

Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.

Si les députés le saisissent, le Comité des Privilèges peut enquêter et, le cas échéant, recommander des sanctions. Mais surtout, le code ministériel dispose qu'un ministre qui a trompé sciemment le Parlement doit démissionner.

De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant ternie ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.

Ce débat est aussi l'occasion pour certains frondeurs de se déclarer, à l'instar de l'influent député Steve Baker, qui a rejoint les rangs des députés conservateurs qui appellent Boris Johnson à démissionner.

Et l'attitude des élus conservateurs, partagés entre loyauté à leur chef et colère des électeurs, sera scrutée à l'approche d'élections locales le 5 mai. En tout cas, la police de Londres, qui a déjà infligé une cinquantaine d'amendes et poursuit son enquête, a indiqué jeudi qu'elle s'abstiendrait de communiquer sur d'éventuels développements dans cette affaire d'ici au scrutin.

Après l'enquête policière, Boris Johnson devra aussi faire face, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des "erreurs de leadership et de jugement".

F.Jackson--ThChM