The China Mail - Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

USD -
AED 3.672504
AFN 69.456103
ALL 84.764831
AMD 381.290295
ANG 1.789623
AOA 916.000367
ARS 1179.376574
AUD 1.538935
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.692527
BBD 2.010212
BDT 121.665008
BGN 1.696633
BHD 0.375579
BIF 2964.389252
BMD 1
BND 1.278698
BOB 6.879841
BRL 5.543904
BSD 0.99563
BTN 85.673489
BWP 13.382372
BYN 3.258189
BYR 19600
BZD 1.999913
CAD 1.35865
CDF 2877.000362
CHF 0.812438
CLF 0.024131
CLP 926.026567
CNY 7.181604
CNH 7.18941
COP 4135.519882
CRC 501.838951
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.422093
CZK 21.500904
DJF 177.292199
DKK 6.45704
DOP 58.803167
DZD 130.034183
EGP 49.707931
ERN 15
ETB 134.317771
EUR 0.865404
FJD 2.24825
FKP 0.736781
GBP 0.737708
GEL 2.740391
GGP 0.736781
GHS 10.254857
GIP 0.736781
GMD 70.503851
GNF 8627.060707
GTQ 7.650902
GYD 208.299078
HKD 7.849415
HNL 25.985029
HRK 6.522704
HTG 130.569859
HUF 348.50504
IDR 16299.3
ILS 3.620404
IMP 0.736781
INR 86.184504
IQD 1304.227424
IRR 42100.000352
ISK 124.650386
JEP 0.736781
JMD 159.404613
JOD 0.70904
JPY 144.10604
KES 128.631388
KGS 87.450384
KHR 3992.038423
KMF 426.503794
KPW 899.999993
KRW 1367.140383
KWD 0.30622
KYD 0.829648
KZT 510.665917
LAK 21481.545584
LBP 89206.525031
LKR 298.109126
LRD 199.125957
LSL 17.917528
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.439834
MAD 9.103111
MDL 17.04989
MGA 4495.694691
MKD 53.251698
MMK 2099.702644
MNT 3581.705956
MOP 8.049154
MRU 39.525767
MUR 45.510378
MVR 15.405039
MWK 1726.364069
MXN 18.95075
MYR 4.245504
MZN 63.950377
NAD 17.917528
NGN 1542.440377
NIO 36.640561
NOK 9.912804
NPR 137.077582
NZD 1.661972
OMR 0.384259
PAB 0.99563
PEN 3.593613
PGK 4.159058
PHP 56.090375
PKR 282.254944
PLN 3.698316
PYG 7944.268963
QAR 3.631864
RON 4.350504
RSD 101.423565
RUB 79.779066
RWF 1437.670373
SAR 3.753593
SBD 8.347391
SCR 14.210372
SDG 600.503676
SEK 9.483995
SGD 1.281904
SHP 0.785843
SLE 22.050371
SLL 20969.503664
SOS 568.99312
SRD 37.528038
STD 20697.981008
SVC 8.711869
SYP 13001.852669
SZL 17.905759
THB 32.405038
TJS 10.055644
TMT 3.5
TND 2.945956
TOP 2.342104
TRY 39.40328
TTD 6.751763
TWD 29.520367
TZS 2573.66622
UAH 41.29791
UGX 3587.901865
UYU 40.932889
UZS 12650.253126
VES 102.167038
VND 26075
VUV 119.102168
WST 2.619186
XAF 567.657825
XAG 0.027532
XAU 0.000291
XCD 2.70255
XDR 0.705984
XOF 567.657825
XPF 103.206265
YER 243.350363
ZAR 17.92535
ZMK 9001.203587
ZMW 24.069058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -7.8200

    922.62

    -0.84%

  • BEL20

    -42.4800

    4476.21

    -0.94%

  • PX1

    -80.7600

    7684.68

    -1.04%

  • ISEQ

    -183.8900

    11454.53

    -1.58%

  • OSEBX

    11.1500

    1627.37

    +0.69%

  • PSI20

    -51.9400

    7475.67

    -0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -15.7900

    2615.73

    -0.6%

  • N150

    -32.5300

    3582.26

    -0.9%

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante
Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante / Photo: © AFP/Archives

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l'alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l'encadrement de la publicité destinée aux enfants.

Taille du texte:

Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s'est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).

Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que "la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative" et non contraignantes.

"On voit bien qu'avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n'est pas suivi d'effet", a affirmé à l'AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l'avis du Cese et agriculteur.

Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, "avec des évaluations puis des sanctions".

Rendre obligatoire le Nutri-Score

Le Conseil préconise de "reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire" l'apposition du Nutri-Score sur "tous les produits transformés et vendus pré-emballés".

Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l'horizon 2030, "d'inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score" et "d'expérimenter les modalités d'une extension de l'usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées".

Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d'agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment "continuer à travailler" sur une solution consensuelle d'étiquetage nutritionnel.

Taxer les produits trop nocifs

Le Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d'un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés "à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales" (Cese).

Ce plan serait co-construit avec "l'industrie agroalimentaire et la communauté scientifique", a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.

Dans la stratégie nationale, "en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d'objectifs réglementaires".

La préconisation du Cese est plus précise : "mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l'échéance collectivement définie", dont les "recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire".

"Avec les maladies (obésité, diabète...) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu'on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement", a expliqué Dominique Marmier.

Selon lui, cette "petite taxe" aurait pour objectif de "pénaliser les mauvais élèves" car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.

"Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent" mais n'interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.

Mieux encadrer la publicité

Le Cese préconise d'encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants.

Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant "deux tiers des audiences des programmes" jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.

Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités "tous publics"), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les "tous publics"), selon une étude de l'UFC-Que Choisir. L'association suggère même "d'interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants".

Les ONG reprochent au gouvernement d'avoir substitué un simple "levier incitatif" au "cadre réglementaire" initialement prévu pour "réduire efficacement l'exposition des enfants" à ces publicités dans la Snanc.

Ce choix "contraste avec la décision du gouvernement britannique d'interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre", relèvent les ONG.

B.Clarke--ThChM