The China Mail - Wimbledon: jouer sur gazon, un art difficile

USD -
AED 3.672501
AFN 70.181275
ALL 83.642568
AMD 383.706547
ANG 1.789623
AOA 917.000386
ARS 1187.638217
AUD 1.529286
AWG 1.8025
AZN 1.683085
BAM 1.668415
BBD 2.017658
BDT 122.217957
BGN 1.668415
BHD 0.376967
BIF 2976.327575
BMD 1
BND 1.275069
BOB 6.904671
BRL 5.479498
BSD 0.999275
BTN 85.44935
BWP 13.359778
BYN 3.270207
BYR 19600
BZD 2.007251
CAD 1.37365
CDF 2880.999798
CHF 0.808798
CLF 0.024262
CLP 931.047132
CNY 7.172501
CNH 7.17292
COP 4037.193431
CRC 503.988057
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.0627
CZK 21.101698
DJF 177.94839
DKK 6.365598
DOP 59.449776
DZD 128.922158
EGP 49.689913
ERN 15
ETB 134.993559
EUR 0.853299
FJD 2.24125
FKP 0.728768
GBP 0.738089
GEL 2.719869
GGP 0.728768
GHS 10.343357
GIP 0.728768
GMD 71.498093
GNF 8657.709533
GTQ 7.685221
GYD 208.974195
HKD 7.84797
HNL 26.110471
HRK 6.429502
HTG 131.004479
HUF 340.380241
IDR 16236.25
ILS 3.38671
IMP 0.728768
INR 85.455499
IQD 1309.021113
IRR 42124.999675
ISK 121.160111
JEP 0.728768
JMD 160.14502
JOD 0.709049
JPY 146.015027
KES 129.153338
KGS 87.394005
KHR 4005.971422
KMF 420.498893
KPW 900.000025
KRW 1364.580193
KWD 0.30579
KYD 0.832758
KZT 519.85498
LAK 21549.157603
LBP 89534.058435
LKR 299.680102
LRD 199.85498
LSL 17.895244
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.411815
MAD 9.022393
MDL 16.923011
MGA 4393.260823
MKD 52.488804
MMK 2099.665693
MNT 3583.911574
MOP 8.080529
MRU 39.851567
MUR 45.159736
MVR 15.39862
MWK 1732.736191
MXN 18.858023
MYR 4.228496
MZN 63.959662
NAD 17.895244
NGN 1543.740386
NIO 36.775432
NOK 10.07728
NPR 136.71913
NZD 1.651392
OMR 0.383109
PAB 0.999275
PEN 3.546854
PGK 4.121988
PHP 56.609638
PKR 283.416336
PLN 3.618682
PYG 7974.408189
QAR 3.642397
RON 4.335904
RSD 99.961612
RUB 78.609512
RWF 1442.951589
SAR 3.748774
SBD 8.347338
SCR 14.665216
SDG 600.497874
SEK 9.4895
SGD 1.275025
SHP 0.785843
SLE 22.501488
SLL 20969.503664
SOS 571.038601
SRD 37.796008
STD 20697.981008
SVC 8.743869
SYP 13001.855182
SZL 17.891235
THB 32.554991
TJS 9.852762
TMT 3.51
TND 2.921305
TOP 2.342099
TRY 39.815025
TTD 6.782683
TWD 29.102999
TZS 2633.226701
UAH 41.663638
UGX 3592.237151
UYU 40.255918
UZS 12577.52186
VES 106.603498
VND 26095
VUV 118.903032
WST 2.737488
XAF 559.570911
XAG 0.027788
XAU 0.000305
XCD 2.70255
XDR 0.695927
XOF 559.570911
XPF 101.735978
YER 242.250561
ZAR 17.795018
ZMK 9001.198731
ZMW 23.657923
ZWL 321.999592
  • AEX

    9.4700

    920.14

    +1.04%

  • BEL20

    38.0000

    4509.03

    +0.85%

  • PX1

    134.5200

    7691.55

    +1.78%

  • ISEQ

    135.1600

    11398.19

    +1.2%

  • OSEBX

    10.2200

    1607.73

    +0.64%

  • PSI20

    92.1500

    7523.59

    +1.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    4.2300

    2493.06

    +0.17%

  • N150

    29.3400

    3607.8

    +0.82%

Wimbledon: jouer sur gazon, un art difficile
Wimbledon: jouer sur gazon, un art difficile / Photo: © AFP

Wimbledon: jouer sur gazon, un art difficile

Certains le craignent, d'autres l'adorent, tous le décrivent comme une surface "piégeuse": le gazon, mis à l'honneur dès lundi et pour deux semaines à Wimbledon, invite à réinventer son tennis, ses déplacements et sa tactique.

Taille du texte:

Spécialité toute britannique, les courts en herbe sont rares en Europe comme ailleurs dans le monde, si bien que nombre de compétiteurs se retrouvent dépourvus une fois les cinq semaines annuelles de jeu sur gazon arrivées.

"Très peu de pays ont des tournois sur gazon car cela demande un entretien considérable pour avoir des courts corrects", raconte à l'AFP Lucas Pouille, ex-N.10 mondial. "Tous les joueurs, français ou étrangers, le découvrent très tardivement, sauf si on a joué dessus en juniors", souligne le Nordiste, quart-de-finaliste en 2016 à Wimbledon.

La "terrienne" Loïs Boisson (66e au classement WTA) en a fait l'amère expérience en échouant dès le premier tour des qualifications pour Wimbledon, deux semaines et demi après la fin de son exceptionnel parcours à Roland-Garros, achevé en demi-finales.

Les déplacements sont "plus compliqués" et "le rebond est bas", "l'effet lifté prend moins, aussi", a commenté son entraîneur Florian Reynet après l'élimination de la Dijonnaise, novice sur l'herbe à 22 ans.

Classée 361e mondiale avant Roland-Garros, la numéro un française n'a pas eu l'occasion de se faire la main sur gazon avant "Wim", faute d'invitation des organisateurs de tournoi, et elle l'a payé cher.

Sa compatriote Varvava Gracheva (92e), récente demi-finaliste à Eastbourne, se souvient d'être passée par là: "avant, j'étais vraiment en galère sur le gazon, je ne comprenais pas ce je devais faire", rembobine-t-elle.

- Service, volée et petits pas -

Rien ne remplace l'expérience, donc.

"Je ne dirais pas que tout est soudain parfait, parce que la surface reste difficile et piégeuse, mais j'ai simplement plus d'années d'expérience", affirme ainsi Iga Swiatek (4e), qui a joué (et perdu) samedi sa première finale sur gazon à Bad Homburg.

Sur herbe, difficile de s'en sortir sans un bon service, un excellent retour et un jeu agressif, notamment au filet où la volée est privilégiée. Il faut aussi modifier son jeu de jambes en préférant les petits pas, plutôt que les grandes enjambées.

Le tout en quelques jours puisque la saison sur herbe arrive très vite après la terre battue.

Après deux mois sur terre battue, "on arrive sur le gazon et on a une poignée de jours pour changer complètement - pas complètement, parce qu'on a toujours notre tennis, mais on change un peu sa façon de jouer", relève Coco Gauff, la N.2 mondiale et récente lauréate de Roland-Garros.

- "Comme si on volait" -

Arthur Rinderknech, opposé lundi au N.3 mondial Alexander Zverev, met en avant une autre spécificité: "il y a moins de cardio mais plus de musculaire, l'effort est plus court".

Lucas Pouille, qui l'entraîne actuellement, évoque aussi un temps de jeu plus réduit que sur terre battue ou ciment.

"Ce n'est pas la surface où il y a le plus d'échanges, il y a plein de matches où parfois il ne se passe pas grand-chose, et tout d'un coup il faut être hyper vigilant", relève le joueur de 31 ans, en convalescence après s'être rompu le tendon d'Achille en février.

"C'est l'une des surfaces les plus exigeantes en ce qui concerne la concentration, et physiquement elle est contraignante", détaille-t-il.

Carlos Alcaraz, lui, fait partie des rares joueurs qui ont dompté le gazon très tôt, et très bien.

L'Espagnol l'a découvert en juniors à Roehampton, près de Londres. "Je m'étais même un peu surpris moi-même parce que j'avais fait de bons matches", en a-t-il souri samedi devant les médias.

À Wimbledon, le double tenant du titre adore tout, "le style des joueurs sur le court, le son de la balle, les déplacements. Ce n'est pas évident, mais quand on comprend comment bouger, c'est comme si on volait. C'est vraiment une surface pour moi", où l'Espagnol a tout le loisir de "slicer, faire des amorties, aller au filet tout le temps, être agressif".

T.Wu--ThChM