The China Mail - Macron attendu sur la réforme de la Constitution et le référendum

USD -
AED 3.672985
AFN 68.393961
ALL 83.817892
AMD 384.053757
ANG 1.789699
AOA 916.999716
ARS 1321.250252
AUD 1.54109
AWG 1.8
AZN 1.692473
BAM 1.6848
BBD 2.019382
BDT 121.643623
BGN 1.685203
BHD 0.377032
BIF 2982.576296
BMD 1
BND 1.286899
BOB 6.911762
BRL 5.4358
BSD 1.000129
BTN 87.680214
BWP 13.465142
BYN 3.30176
BYR 19600
BZD 2.009089
CAD 1.37972
CDF 2889.999873
CHF 0.811302
CLF 0.024699
CLP 968.920346
CNY 7.188204
CNH 7.193995
COP 4025
CRC 505.955073
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.986432
CZK 21.082982
DJF 178.11376
DKK 6.43006
DOP 61.234951
DZD 130.252022
EGP 48.429803
ERN 15
ETB 140.112942
EUR 0.86156
FJD 2.25995
FKP 0.745486
GBP 0.74275
GEL 2.710825
GGP 0.745486
GHS 10.552433
GIP 0.745486
GMD 72.49479
GNF 8672.955162
GTQ 7.673687
GYD 209.256747
HKD 7.849995
HNL 26.242839
HRK 6.493598
HTG 131.12791
HUF 341.11973
IDR 16312.4
ILS 3.432675
IMP 0.745486
INR 87.70755
IQD 1310.160658
IRR 42124.999647
ISK 123.190255
JEP 0.745486
JMD 159.986217
JOD 0.70901
JPY 148.4415
KES 129.419939
KGS 87.349742
KHR 4005.944304
KMF 424.125044
KPW 900.034015
KRW 1389.919931
KWD 0.30576
KYD 0.833495
KZT 540.97478
LAK 21645.021645
LBP 89618.31535
LKR 301.141405
LRD 200.538433
LSL 17.723048
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.433949
MAD 9.059827
MDL 16.79826
MGA 4423.768603
MKD 53.012878
MMK 2098.920925
MNT 3594.03125
MOP 8.087355
MRU 39.894905
MUR 45.630305
MVR 15.401438
MWK 1734.35851
MXN 18.675515
MYR 4.230955
MZN 63.959953
NAD 17.723048
NGN 1535.980152
NIO 36.809235
NOK 10.24811
NPR 140.279106
NZD 1.689075
OMR 0.384491
PAB 1.000194
PEN 3.529483
PGK 4.157299
PHP 57.118995
PKR 283.914718
PLN 3.67045
PYG 7491.062583
QAR 3.646552
RON 4.363198
RSD 100.911503
RUB 79.750005
RWF 1447.30891
SAR 3.753021
SBD 8.230592
SCR 14.742935
SDG 600.50203
SEK 9.64332
SGD 1.286395
SHP 0.785843
SLE 23.150081
SLL 20969.503947
SOS 571.56394
SRD 37.40943
STD 20697.981008
STN 21.106588
SVC 8.751346
SYP 13002.086727
SZL 17.716329
THB 32.463497
TJS 9.351942
TMT 3.51
TND 2.937675
TOP 2.342101
TRY 40.741255
TTD 6.786845
TWD 30.004497
TZS 2537.493009
UAH 41.497782
UGX 3560.322178
UYU 39.944868
UZS 12590.774002
VES 130.96022
VND 26270
VUV 119.26542
WST 2.657465
XAF 565.102625
XAG 0.026498
XAU 0.000299
XCD 2.70255
XCG 1.802472
XDR 0.702337
XOF 565.066115
XPF 102.735065
YER 240.274948
ZAR 17.71622
ZMK 9001.189175
ZMW 23.079408
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.6300

    893.48

    -0.07%

  • BEL20

    4.2500

    4731.09

    +0.09%

  • PX1

    22.3300

    7720.92

    +0.29%

  • ISEQ

    28.5300

    11439.92

    +0.25%

  • OSEBX

    7.0900

    1619.14

    +0.44%

  • PSI20

    -10.0700

    7734.86

    -0.13%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.8300

    3083.98

    -2.09%

  • N150

    -0.3700

    3695.56

    -0.01%

Macron attendu sur la réforme de la Constitution et le référendum
Macron attendu sur la réforme de la Constitution et le référendum / Photo: © POOL/AFP/Archives

Macron attendu sur la réforme de la Constitution et le référendum

Emmanuel Macron doit dévoiler mercredi quelques pistes pour réformer la Constitution de la Ve République, et notamment sur une possible extension de l'usage du référendum, vaste chantier en forme de casse-tête sur lequel il a jusqu'ici buté faute de consensus politique.

Taille du texte:

C'est à l'occasion du 65e anniversaire de la Loi fondamentale, promulguée le 4 octobre 1958, que le président va prononcer, au Conseil constitutionnel, un discours que son entourage promet "ambitieux".

Avec un double mot d'ordre: ni "aventurisme" ni immobilisme.

Selon l'Elysée, le texte rédigé sous l'impulsion du général de Gaulle et sous la plume de Michel Debré a su garantir la stabilité tout en s'adaptant aux situations nouvelles comme la cohabitation.

Certains experts prônent une grande réforme, le plus souvent pour moins concentrer les pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat et mieux associer les citoyens.

"Une révision constitutionnelle s'impose sous peine de rendre inévitable une révolution", prévenait mardi le professeur de droit public Dominique Rousseau dans Le Monde.

Dans l'opposition, certains comme La France insoumise réclament une VIe République.

Emmanuel Macron devrait affirmer qu'il ne faut pas soumettre la Constitution "aux humeurs de l'actualité", ni en chambouler "l'esprit", a expliqué la présidence à des journalistes. Il faut se garder de "tout aventurisme" ou "frénésie constitutionnelle", a-t-elle ajouté.

Pour autant, "la Constitution n'est pas figée et le président non plus", a dit un conseiller, rappelant qu'il s'était déjà exprimé en faveur de réformes sur le statut de la Nouvelle-Calédonie ou de la Corse.

Il a aussi ouvert la voie à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre constitutionnel, ce qu'il pourrait préciser mercredi.

- "Pulsion" -

Surtout, le président a rouvert le chantier institutionnel à l'issue de ses "Rencontres de Saint-Denis" fin août avec les chefs de parti. Il a dit vouloir utiliser ce format inédit de discussions transpartisanes pour "construire la proposition la plus ambitieuse et claire possible".

Alors que plusieurs forces politiques veulent élargir le champ du référendum, borné par l'article 11 de la Constitution, à des sujets de société comme l'immigration, il leur a promis une "proposition" pour s'accorder à leur prochaine rencontre à Saint-Denis, qui pourrait se tenir fin octobre.

Son entourage a laissé entendre que cette proposition pourrait être dévoilée mercredi.

Emmanuel Macron a égrené maintes positions institutionnelles au fil de ses six années à l'Elysée.

Lors du premier quinquennat, il a échoué à faire aboutir une réforme qui prévoyait une dose de proportionnelle dans l'élection des députés, la réduction du nombre de parlementaires et la limitation de leur mandat à trois consécutifs.

Il a buté sur le Sénat majoritairement à droite, toute révision de la Constitution devant être votée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement avant d'être adoptée par les trois cinquièmes des parlementaires ou par référendum.

Depuis, d'autres sujets ont été évoqués par le président, comme le retour du septennat présidentiel avec de possibles élections législatives de "mi-mandat" pour "donner une respiration". Il a aussi réfléchi à une simplification du "millefeuille territorial" et s'est engagé à organiser une "vraie décentralisation".

Mais l'équation politique est encore plus complexe depuis 2022: le Sénat lui échappe toujours et il ne dispose même plus de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

"On ne touche pas à la Constitution par pulsion", met en garde le président réélu de la chambre haute, Gérard Larcher, dans un entretien au Figaro, tout en assurant que la droite entend aller "jusqu'au bout" pour obtenir un référendum sur la situation migratoire "intenable". Il doit en parler directement ce mercredi avec Emmanuel Macron.

"Il faut trouver un moyen de fédérer les forces politiques au-delà des clivages habituels", reconnaît-on à l'Elysée, où l'on veut croire que l'initiative "hors norme" de Saint-Denis peut créer ce consensus jusqu'ici introuvable.

Et on invoque une forme de pendule constitutionnel censé présager d'un alignement des planètes: les révisions de la Ve République se sont faites par "salves de 16 ans" (entre 1960 et 1976 puis entre 1992 et 2008), entrecoupées de pauses d'une même durée. L'an prochain, ça fera justement 16 ans sans réforme, relève un conseiller.

X.Gu--ThChM