The China Mail - Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arcticque

USD -
AED 3.67301
AFN 68.51398
ALL 83.807522
AMD 382.768112
ANG 1.789699
AOA 916.999747
ARS 1339.169216
AUD 1.537645
AWG 1.8025
AZN 1.709134
BAM 1.684894
BBD 2.018979
BDT 121.693509
BGN 1.686785
BHD 0.376981
BIF 2981.344521
BMD 1
BND 1.286457
BOB 6.924982
BRL 5.506599
BSD 0.999927
BTN 87.794309
BWP 13.488635
BYN 3.291393
BYR 19600
BZD 2.008606
CAD 1.375925
CDF 2889.999766
CHF 0.807271
CLF 0.024792
CLP 972.850131
CNY 7.184098
CNH 7.189845
COP 4090.5
CRC 506.308394
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.991751
CZK 21.171603
DJF 178.07989
DKK 6.430806
DOP 60.855369
DZD 130.101614
EGP 48.446964
ERN 15
ETB 138.983911
EUR 0.86173
FJD 2.257398
FKP 0.751467
GBP 0.75126
GEL 2.699887
GGP 0.751467
GHS 10.550303
GIP 0.751467
GMD 72.499774
GNF 8672.579332
GTQ 7.673256
GYD 209.215871
HKD 7.849899
HNL 26.283076
HRK 6.491799
HTG 131.221544
HUF 343.235013
IDR 16358.2
ILS 3.45049
IMP 0.751467
INR 87.71955
IQD 1309.975577
IRR 42125.000234
ISK 123.069893
JEP 0.751467
JMD 159.805649
JOD 0.708981
JPY 147.561502
KES 129.399803
KGS 87.449897
KHR 4006.116867
KMF 425.501611
KPW 899.94784
KRW 1388.349984
KWD 0.30567
KYD 0.833337
KZT 537.310733
LAK 21634.754141
LBP 89600.034461
LKR 300.839518
LRD 200.498813
LSL 17.814496
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.442007
MAD 9.071533
MDL 16.984635
MGA 4423.844825
MKD 53.007232
MMK 2099.311056
MNT 3591.43546
MOP 8.085189
MRU 39.887662
MUR 45.62983
MVR 15.400888
MWK 1734.017394
MXN 18.73572
MYR 4.229753
MZN 63.959873
NAD 17.814496
NGN 1531.340302
NIO 36.794066
NOK 10.21322
NPR 140.468735
NZD 1.686227
OMR 0.384505
PAB 0.999978
PEN 3.555783
PGK 4.152362
PHP 57.504501
PKR 283.935354
PLN 3.686952
PYG 7489.759085
QAR 3.64555
RON 4.374396
RSD 100.963009
RUB 80.175377
RWF 1446.522187
SAR 3.752443
SBD 8.244163
SCR 14.729838
SDG 600.502384
SEK 9.64784
SGD 1.286475
SHP 0.785843
SLE 23.09859
SLL 20969.503947
SOS 571.524568
SRD 36.969498
STD 20697.981008
STN 21.106406
SVC 8.749252
SYP 13001.372255
SZL 17.811223
THB 32.3735
TJS 9.350099
TMT 3.51
TND 2.94723
TOP 2.3421
TRY 40.659755
TTD 6.779208
TWD 29.944295
TZS 2465.000449
UAH 41.60133
UGX 3569.997889
UYU 40.128017
UZS 12524.283136
VES 126.950815
VND 26225
VUV 119.124121
WST 2.771506
XAF 565.126968
XAG 0.026449
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.802143
XDR 0.704914
XOF 565.097757
XPF 102.740818
YER 240.349854
ZAR 17.81423
ZMK 9001.203975
ZMW 23.025264
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.3300

    885.7

    -0.15%

  • BEL20

    -3.2700

    4661.93

    -0.07%

  • PX1

    11.4300

    7632.84

    +0.15%

  • ISEQ

    59.7600

    11334.58

    +0.53%

  • OSEBX

    3.5700

    1626.79

    +0.22%

  • PSI20

    14.6500

    7724.7

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    38.5700

    3279.76

    +1.19%

  • N150

    13.5400

    3673.48

    +0.37%

Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arcticque
Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arcticque / Photo: © Graham COLBY/AFP

Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arcticque

Le réchauffement climatique pourrait provoquer un "débordement viral" depuis l'Arctique, où des virus jusqu'ici préservés dans la glace pourraient entrer en contact avec de nouveaux hôtes dans d'autres environnements, selon une étude publiée mercredi.

Taille du texte:

Les virus ont besoin d'un hôte (humain, animal, plante ou mousse) pour se répliquer et se diffuser, en utilisant au besoin un hôte dépourvu d'immunité, comme l'a montré la récente pandémie de Covid-19 avec l'Homme.

Des scientifiques canadiens ont cherché à savoir si le changement climatique pourrait favoriser un tel scénario dans l'environnement arctique du lac Hazen. Situé à l'extrême nord du Canada, c'est le plus grand lac situé au-delà du cercle arctique.

Les chercheurs ont prélevé des échantillons du lit d'une rivière qui l'alimente à la fonte des glaces pendant l'été, ainsi que du fond du lac. Ce qui a nécessité de forer deux mètres de glace avant d'atteindre le fond des eaux glacées du lac, à presque 300 mètres.

A l'aide de cordes, une moto des neiges a ensuite hissé les sédiments, qui ont été séquencés pour leur ADN et ARN, le code génétique et l'outil de réplication du vivant.

"Cela nous a permis de déterminer quels virus se trouvaient dans un environnement donné, et quels hôtes potentiels s'y trouvaient aussi", a expliqué à l'AFP Stéphane Aris-Brosou, professeur associé au département de biologie de l'Université d'Ottawa, qui a supervisé l'étude.

L'équipe a ensuite cherché à savoir dans quelle mesure les virus étaient susceptibles de changer d'hôte, en examinant l'équivalent de leurs arbres généalogiques respectifs.

- Arrivée de nouveaux hôtes -

"Nous avons cherché à mesurer à quel point ces arbres (généalogiques) étaient similaires", a expliqué Audrée Lemieux, de l'Université de Montréal, première autrice de l'étude.

Des généalogies similaires suggèrent que le virus a évolué avec son hôte, alors que des différences indiquent qu'il a pu changer d'hôte. Et s'il l'a fait au moins une fois, il est susceptible de recommencer.

Les analyses ont montré de grandes différences dans les arbres généalogiques des virus et de leurs hôtes dans les sédiments extraits du fond du lac.

Ces différences étaient moins prononcées dans le lit de la rivière alimentant le lac. Les chercheurs supposent que l'eau de fonte des glaciers érode les sédiments du lit, limitant ainsi les interactions entre les virus et des hôtes potentiels.

En revanche, l'accélération de la fonte des glaciers alimentant le lac a aussi accru la quantité de sédiments qui y est transportée.

"Cela va mettre en contact des hôtes et des virus qui ne l'auraient pas été normalement", a dit Audrée Lemieux.

Les auteurs de l'étude, publiée dans la revue de recherches biologiques de la Royal Society, "Proceedings B", ont pris soin de préciser qu'ils ne prévoient pas pour autant de débordement viral ou une pandémie.

"La probabilité d'évènements dramatiques reste très faible", selon Audrée Lemieux. Mais selon les chercheurs, le risque pourrait s'accroître avec la poursuite du réchauffement climatique, car de nouveaux hôtes pourraient s'aventurer dans des régions auparavant inhospitalières.

"Il pourrait s'agir aussi bien de tiques ou de moustiques ou d'autres animaux, mais aussi des bactéries et des virus", selon Audrée Lemieux.

La possibilité d'un débordement est "complètement imprévisible, et ses conséquences aussi, allant d'un caractère bénin jusqu'à une vraie pandémie", a-t-elle ajouté.

X.Gu--ThChM