The China Mail - 10 Septembre : Blocage en vue

USD -
AED 3.672498
AFN 66.000374
ALL 83.903019
AMD 382.570057
ANG 1.789982
AOA 917.000223
ARS 1450.636598
AUD 1.536098
AWG 1.8025
AZN 1.692558
BAM 1.701894
BBD 2.013462
BDT 121.860805
BGN 1.69979
BHD 0.376976
BIF 2951
BMD 1
BND 1.306514
BOB 6.907654
BRL 5.359898
BSD 0.999682
BTN 88.718716
BWP 13.495075
BYN 3.407518
BYR 19600
BZD 2.010599
CAD 1.410305
CDF 2220.999671
CHF 0.809197
CLF 0.024061
CLP 943.919887
CNY 7.126749
CNH 7.12783
COP 3834.5
CRC 501.842642
CUC 1
CUP 26.5
CVE 96.37502
CZK 21.18795
DJF 177.719699
DKK 6.488515
DOP 64.271583
DZD 130.737978
EGP 47.4076
ERN 15
ETB 153.125033
EUR 0.869161
FJD 2.281106
FKP 0.766694
GBP 0.76569
GEL 2.714993
GGP 0.766694
GHS 10.925012
GIP 0.766694
GMD 73.488724
GNF 8690.999809
GTQ 7.661048
GYD 209.152772
HKD 7.774645
HNL 26.35986
HRK 6.548702
HTG 130.911876
HUF 336.283034
IDR 16704.85
ILS 3.25805
IMP 0.766694
INR 88.608098
IQD 1310
IRR 42112.501156
ISK 127.770263
JEP 0.766694
JMD 160.956848
JOD 0.709043
JPY 153.938007
KES 129.250011
KGS 87.449801
KHR 4026.99975
KMF 425.999786
KPW 899.974506
KRW 1447.090344
KWD 0.30716
KYD 0.83313
KZT 525.140102
LAK 21639.999738
LBP 89700.938812
LKR 304.599802
LRD 183.449917
LSL 17.309908
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.455049
MAD 9.310293
MDL 17.135125
MGA 4500.000192
MKD 53.533982
MMK 2099.235133
MNT 3586.705847
MOP 8.006805
MRU 39.800135
MUR 46.029671
MVR 15.404966
MWK 1737.000378
MXN 18.59399
MYR 4.184499
MZN 63.950384
NAD 17.310271
NGN 1442.260167
NIO 36.769801
NOK 10.207245
NPR 141.949154
NZD 1.765305
OMR 0.384511
PAB 0.999687
PEN 3.383891
PGK 4.216022
PHP 58.868996
PKR 282.634661
PLN 3.698775
PYG 7077.158694
QAR 3.644235
RON 4.4191
RSD 101.863015
RUB 81.348914
RWF 1452.539246
SAR 3.750451
SBD 8.223823
SCR 13.714276
SDG 600.494813
SEK 9.555925
SGD 1.305855
SHP 0.750259
SLE 23.203654
SLL 20969.499529
SOS 571.286853
SRD 38.557989
STD 20697.981008
STN 21.319828
SVC 8.747031
SYP 11058.728905
SZL 17.467466
THB 32.479846
TJS 9.257197
TMT 3.5
TND 2.963392
TOP 2.342104
TRY 42.105898
TTD 6.775354
TWD 30.926989
TZS 2459.807016
UAH 42.064759
UGX 3491.230589
UYU 39.758439
UZS 11987.501353
VES 223.682203
VND 26325
VUV 121.938877
WST 2.805824
XAF 570.814334
XAG 0.020878
XAU 0.000251
XCD 2.70255
XCG 1.801656
XDR 0.70875
XOF 570.503629
XPF 103.778346
YER 238.549836
ZAR 17.392603
ZMK 9001.212404
ZMW 22.392878
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.6500

    970.89

    +0.17%

  • BEL20

    -21.6500

    4899.21

    -0.44%

  • PX1

    6.4500

    8074.23

    +0.08%

  • ISEQ

    69.1000

    12191.61

    +0.57%

  • OSEBX

    2.7300

    1609.67

    +0.17%

  • PSI20

    58.1400

    8484.01

    +0.69%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -73.1100

    4034.24

    -1.78%

  • N150

    -4.7900

    3683.54

    -0.13%


10 Septembre : Blocage en vue




La rentrée sociale s’annonce explosive. Un appel à « tout bloquer » le mercredi 10 septembre circule depuis le cœur de l’été et a pris de l’ampleur à mesure que la contestation des orientations budgétaires du gouvernement grandissait. Né hors des structures traditionnelles, le mot d’ordre fédère une mosaïque de collectifs et de soutiens politiques, tandis que les grandes organisations syndicales calibrent encore leur participation. Objectif affiché des initiateurs : créer un rapport de force national contre les coupes annoncées pour 2026. 

Au centre du brasier, les annonces du Premier ministre : un plan d’environ 44 milliards d’euros d’économies et de hausses de recettes pour 2026, assorti de mesures symboliquement explosives comme la suppression de deux jours fériés (lundi de Pâques et 8 Mai). Face au tollé, l’exécutif assure désormais que ces mesures sont « discutables et amendables », sans renoncer au cap d’ensemble. L’absence de majorité absolue à l’Assemblée rend l’équation politique d’autant plus incertaine. 

Le climat d’opinion renforce la dynamique : selon une enquête récente, une large majorité de Français se dit favorable à des manifestations contre le budget, et une part significative approuve même l’idée d’un « blocage » le 10 septembre. Dans le même temps, une autre mesure phare – la suppression de deux jours fériés – suscite un rejet massif, au-delà des clivages politiques. 


Côté transports, le 10 septembre pourrait être la journée de vérité. À la SNCF, un syndicat représentatif appelle déjà à une grève « massive », tandis que d’autres centrales doivent arrêter leur position début septembre. En Île-de-France, aucune prévision officielle n’a encore été publiée, mais des perturbations sont jugées possibles si le mouvement se propage dans les réseaux ferrés et de surface. 

La conflictualité dépasse le rail. Des appels à la mobilisation émergent ou s’additionnent dans la santé, l’éducation et les services essentiels. Le secteur éducatif connaît déjà une séquence de grèves à la rentrée ; des actions de personnels hospitaliers et de pharmacies se superposent localement, augurant d’un maillage de perturbations plutôt qu’un « blackout » uniforme. Certaines corporations prévoient d’ailleurs des temps forts à d’autres dates – les taxis, par exemple, se projettent sur le 5 septembre – ce qui pourrait créer un effet de cloche prolongé sur la vie quotidienne. 

Sur le terrain politique, la gauche multiplie les signaux de ralliement au mot d’ordre, sans effacer des nuances stratégiques ; des figures de premier plan marquent leurs distances sur l’idée d’« accompagner » un blocage total. Cette prudence coexiste avec une montée en pression au Parlement, où l’exécutif envisage un vote de confiance et affronte déjà la menace de motions hostiles. 

Concrètement, que faut-il attendre le 10 septembre ? Une journée « à géométrie variable » : des difficultés de circulation si les cheminots élargissent la grève, des retards ou annulations ponctuels dans les TER et TGV, des réseaux urbains dégradés selon les dépôts mobilisés, des écoles et services publics tournant au ralenti dans les territoires où la mobilisation sera forte, et des rassemblements concentrés autour des gares, dépôts, zones logistiques et préfectures. Les perturbations pourraient débuter dès l’aube et s’étirer en soirée, avec des effets de bord le lendemain en cas de reprise progressive. 

L’issue dépendra de deux inconnues : la capacité des initiateurs à entraîner massivement les salariés au-delà des cercles militants, et les signaux que le gouvernement enverra d’ici là. Un infléchissement clair sur les mesures les plus impopulaires pourrait fissurer le front du « tout bloquer » ; à l’inverse, une crispation autour de la trajectoire d’économies alimenterait la convergence des colères. Dans tous les cas, le 10 septembre s’annonce comme un test grandeur nature de la rentrée sociale et du rapport de force budgétaire.