The China Mail - Plan de paix ou Capitulation

USD -
AED 3.672503
AFN 66.135424
ALL 82.428003
AMD 381.697608
ANG 1.790403
AOA 916.99991
ARS 1440.749705
AUD 1.503884
AWG 1.8
AZN 1.695633
BAM 1.6671
BBD 2.013298
BDT 122.155689
BGN 1.666729
BHD 0.37704
BIF 2954.536737
BMD 1
BND 1.290974
BOB 6.906898
BRL 5.418997
BSD 0.999616
BTN 90.396959
BWP 13.244683
BYN 2.94679
BYR 19600
BZD 2.010374
CAD 1.375845
CDF 2239.999751
CHF 0.7968
CLF 0.023286
CLP 913.533153
CNY 7.054497
CNH 7.04352
COP 3801.6
CRC 500.023441
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.988535
CZK 20.699198
DJF 178.007927
DKK 6.363215
DOP 63.547132
DZD 129.780206
EGP 47.493298
ERN 15
ETB 156.189388
EUR 0.85187
FJD 2.25435
FKP 0.748248
GBP 0.74755
GEL 2.705187
GGP 0.748248
GHS 11.474844
GIP 0.748248
GMD 72.99995
GNF 8692.206077
GTQ 7.656114
GYD 209.124811
HKD 7.78205
HNL 26.31718
HRK 6.416103
HTG 131.023872
HUF 328.512999
IDR 16668.65
ILS 3.21232
IMP 0.748248
INR 90.70575
IQD 1309.438063
IRR 42122.504313
ISK 126.420199
JEP 0.748248
JMD 160.047735
JOD 0.70904
JPY 155.011502
KES 128.939772
KGS 87.450268
KHR 4002.062831
KMF 419.504268
KPW 899.999687
KRW 1468.410058
KWD 0.30675
KYD 0.833039
KZT 521.320349
LAK 21670.253798
LBP 89512.817781
LKR 308.871226
LRD 176.427969
LSL 16.864406
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.429826
MAD 9.19607
MDL 16.897807
MGA 4428.248732
MKD 52.464466
MMK 2099.265884
MNT 3545.865278
MOP 8.015428
MRU 40.004433
MUR 45.949857
MVR 15.393384
MWK 1733.36743
MXN 17.98691
MYR 4.091041
MZN 63.910239
NAD 16.864406
NGN 1451.300575
NIO 36.789996
NOK 10.11813
NPR 144.638557
NZD 1.729675
OMR 0.384623
PAB 0.999595
PEN 3.365397
PGK 4.308177
PHP 58.944956
PKR 280.140733
PLN 3.594685
PYG 6714.401398
QAR 3.643004
RON 4.337404
RSD 99.989023
RUB 79.247954
RWF 1454.886417
SAR 3.752195
SBD 8.176752
SCR 14.660587
SDG 601.495018
SEK 9.28529
SGD 1.28932
SHP 0.750259
SLE 24.124989
SLL 20969.503664
SOS 570.259558
SRD 38.547997
STD 20697.981008
STN 20.880385
SVC 8.746351
SYP 11056.681827
SZL 16.85874
THB 31.456502
TJS 9.186183
TMT 3.51
TND 2.922143
TOP 2.40776
TRY 42.703997
TTD 6.783302
TWD 31.315004
TZS 2482.501438
UAH 42.236116
UGX 3552.752147
UYU 39.226383
UZS 12042.534149
VES 267.43975
VND 26322.5
VUV 121.127634
WST 2.775483
XAF 559.141627
XAG 0.015672
XAU 0.00023
XCD 2.70255
XCG 1.801522
XDR 0.695393
XOF 559.141627
XPF 101.655763
YER 238.496843
ZAR 16.84955
ZMK 9001.205474
ZMW 23.065809
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.3900

    945.97

    +0.68%

  • BEL20

    -8.4800

    4977.69

    -0.17%

  • PX1

    88.7500

    8156.77

    +1.1%

  • ISEQ

    178.8000

    13042.4

    +1.39%

  • OSEBX

    7.0600

    1649.95

    +0.43%

  • PSI20

    62.4100

    8063.91

    +0.78%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -67.9300

    4286.65

    -1.56%

  • N150

    28.8300

    3724.54

    +0.78%


Plan de paix ou Capitulation




À la mi‑novembre 2025, un plan de paix en 28 points élaboré par des émissaires américains et russes a été remis au président ukrainien. Ce document, inspiré d’un plan conçu pour un autre conflit, a été négocié dans le plus grand secret et sans la participation directe de Kiev ni de ses partenaires européens. Sa publication a provoqué un séisme diplomatique, car le texte reprend l’essentiel des exigences avancées par Moscou depuis 2022.

Selon les informations disponibles, le projet exige d’abord que l’Ukraine reconnaisse de facto l’annexion de la Crimée et l’occupation des régions de Louhansk et Donetsk, laissant Moscou contrôler la quasi‑totalité du Donbass. Les lignes de front dans les oblasts méridionaux de Zaporijia et Kherson seraient gelées, ce qui reviendrait à entériner les gains territoriaux russes. Le document prévoit également de réintégrer la Russie au G8 et d’utiliser des actifs russes gelés pour financer la reconstruction de l’Ukraine, les États‑Unis devant percevoir la moitié des bénéfices de ces investissements. En échange, l’Ukraine se verrait accorder un accès préférentiel au marché européen et des garanties de sécurité, mais aucune présence militaire de l’OTAN ne serait autorisée sur son sol.

La souveraineté ukrainienne serait profondément limitée : le projet impose à Kiev de graver dans sa Constitution une clause de neutralité qui lui interdise toute adhésion future à l’OTAN et de réduire son armée à 600 000 soldats. Il interdit également à l’Alliance atlantique de stationner des troupes en Ukraine et prévoit le déploiement d’avions de combat européens en Pologne. Le plan inclut la mise en place d’un groupe de travail américano‑russe chargé de veiller au respect de ses dispositions et suggère une amnistie générale pour tous les acteurs du conflit, y compris les dirigeants russes visés par des mandats d’arrêt internationaux pour crimes de guerre.

Ces propositions, qui nécessitent d’importantes concessions, suscitent de vives critiques. Des experts estiment que certaines formulations sont ambiguës, comme l’idée de stationner des « avions de combat européens » en Pologne, et constatent que des russismes se glissent dans le texte, laissant penser qu’il pourrait provenir en grande partie de l’appareil d’État russe. Ils soulignent aussi que la clause d’amnistie va à l’encontre du mandat de la Cour pénale internationale et que l’utilisation des fonds russes gelés dans un véhicule d’investissement américano‑russe profiterait d’abord à Washington.

Réaction de Kiev
Face à ce projet, Volodymyr Zelenskyj s’est adressé à la nation dans un discours grave. Il a déclaré que l’Ukraine traversait « l’un des moments les plus difficiles de son histoire » et qu’elle était confrontée à un choix douloureux : préserver sa dignité et sa liberté ou risquer de perdre un partenaire clé. Le président ukrainien a martelé qu’il ne trahirait pas l’intérêt national et qu’il travaillerait avec les États‑Unis et les pays européens pour modifier le texte afin qu’il respecte l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il a rappelé les principes non négociables de son pays : aucune reconnaissance des territoires occupés, le respect de la souveraineté et la liberté de choisir ses alliances.

Lors de ce même discours, Zelenskyj a souligné que ses concitoyens se battaient depuis des années pour défendre leurs frontières et que l’Ukraine ne sacrifierait pas son honneur pour une paix illusoire. Il a annoncé qu’il participerait à des réunions de sécurité avec ses alliés afin de faire évoluer le document et d’éviter que Moscou puisse prétendre que Kiev refuse la paix.

Pressions américaines et russes
Le président américain a exprimé son impatience et a fixé à Kiev un ultimatum en déclarant qu’un compromis devait être trouvé avant la fête de Thanksgiving. Il a expliqué à la presse que l’Ukraine devait accepter le plan proposé ou « continuer à se battre », ajoutant qu’il serait prêt à en ajuster certains points. Des responsables à Washington affirment que le document peut encore évoluer, tandis que certains élus américains reconnaissent qu’il a été transmis aux États‑Unis par Moscou et représente en grande partie une liste de demandes russes.

À Moscou, le Kremlin affirme qu’aucune consultation formelle n’a eu lieu mais se dit « ouvert » à des pourparlers. Le porte‑parole Dmitri Peskov estime que les avancées de l’armée russe réduisent les marges de manœuvre de Zelenskyj et que la meilleure option pour Kiev est de négocier au plus vite. Le président russe a déclaré que le plan pouvait servir de base à un règlement final, mais il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales de son armée si l’Ukraine refusait l’accord.

Réactions européennes et internationales
L’absence de consultation des Européens a suscité l’indignation des capitales. Les dirigeants de l’Union européenne et du G7 réunis en marge du sommet du G20 ont déclaré que le plan constituait « une base de discussion » mais qu’il nécessitait « un travail supplémentaire ». Ils ont souligné que les clauses imposant des limites aux forces armées ukrainiennes et exigeant la reconnaissance des territoires occupés étaient inacceptables et qu’aucune décision concernant l’OTAN ou l’UE ne pouvait être prise sans l’accord de leurs membres.

Plusieurs responsables européens ont réaffirmé qu’il ne pouvait y avoir de paix durable sans le plein respect de la souveraineté ukrainienne. Le chef de la diplomatie française a déclaré que la paix ne pouvait être une capitulation et a plaidé pour un accord qui assure la sécurité de tous les Européens. Les présidents de la Commission et du Conseil européens ont rappelé le principe « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine », tandis que des pays nordiques et baltes ont promis de continuer à fournir des armes à Kiev.

Le secrétaire général des Nations unies a insisté sur la nécessité de respecter les résolutions qui défendent l’intégrité territoriale de l’Ukraine et a averti que toute entente contournant le droit international risquait de légitimer la conquête par la force. Des analystes considèrent que le plan, s’il était adopté en l’état, encouragerait d’autres agressions en récompensant la violation des frontières et en effaçant les crimes de guerre.

Perspectives
Le plan de paix en 28 points représente à ce stade davantage un catalogue de revendications qu’un projet équilibré. Pour Kyiv, son adoption signifierait l’abandon de près d’un quart de son territoire, la réduction de sa capacité de défense et la renonciation à toute intégration future dans l’OTAN. Pour Moscou, il offrirait la levée progressive des sanctions, la reconnaissance internationale de ses annexions et un retour dans le jeu économique mondial.

Les prochains jours seront décisifs. Des rencontres doivent avoir lieu à Genève entre conseillers de sécurité américains, européens et ukrainiens pour tenter de reformuler le texte. Les dirigeants européens espèrent arracher des garanties solides pour Kiev avant l’échéance fixée par Washington. Le président ukrainien a promis de défendre la dignité et la liberté de son peuple jusqu’au bout et de chercher une paix « réelle et digne », tandis que Moscou maintient la pression militaire pour forcer sa main. Le bras de fer diplomatique s’annonce intense, car l’issue de ces négociations pourrait redéfinir l’architecture de sécurité en Europe et le droit des peuples à choisir leur destin.