The China Mail - L'Argentine et Buenos Aires étouffent sous un interminable été caniculaire

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L'Argentine et Buenos Aires étouffent sous un interminable été caniculaire
L'Argentine et Buenos Aires étouffent sous un interminable été caniculaire / Photo: © AFP

L'Argentine et Buenos Aires étouffent sous un interminable été caniculaire

Des classes qui ferment ou se clairsèment, des enfants mis à l'abri, des coupures de courant par quartiers, des records de température tombant l'un après l'autre: l'Argentine, et sa capitale en particulier, suffoquent dans un été interminable, le plus chaud de son histoire.

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Alerte rouge des autorités sanitaires sur un tiers du pays le week-end dernier, et non-stop depuis une semaine sur l'agglomération de Buenos Aires où le thermomètre affichait jeudi 34 degrés: l'Argentine vit sa neuvième vague de chaleur de ce printemps-été austral depuis début novembre.

La précédente vague, en février, avait vu tomber des records, scellant l'été le plus chaud pour Buenos Aires depuis le début des registres (1906), avec 25,6 degrés de moyenne quotidienne (nuit comprise).

A l'échelle du pays, c'est l'été le plus chaud depuis 1961, et les statistiques continuent de se réécrire pour un mois de mars: 38 degrés le 3 mars, selon le Service de météorologie national (SMN).

Dans la capitale, très végétale notamment depuis les grands travaux paysagistes du début du 20e siècle, mars est généralement un mois agréable, celui d'une chaleur clémente, de soirées adoucies. Mais cette année, les minimales ne baissent pas, et les anciens se creusent la mémoire.

"C'est le (mois de) mars le plus chaud dont je me souvienne, de ma vie, en fait. La capitale n'est absolument pas habituée à cela", s'inquiète Ricardo Merkin, un septuagénaire prenant l'air tôt le matin dans le parc urbain de Palermo. Et qui, affaibli par la chaleur, dit surveiller sa tension "comme jamais depuis 15 ans".

Les jeunes, de leur côté, sèchent l'école, qui a repris la semaine dernière. De nombreuses classes ont été suspendues dans la province de Buenos Aires, faute d'équipement de climatisation.

"Les petits s'écroulent, ils n'arrivent pas à se concentrer, imaginez 39 élèves dans une salle sans ventilation", décrit à l'AFP Patricia Castro, mère d'une élève de 7 ans dans le quartier de Boedo. Résignée pourtant à envoyer sa fille à l'école, "car il n'y a personne pour la garder à la maison".

- La Nina traîne des pieds -

Et dans de nombreux quartiers de l'agglomération les coupures d'électricité, pas inhabituelles l'été, se succèdent sous la forte demande sur le réseau, à l'image des 200.000 foyers sans électricité le 10 février, une journée particulièrement chaude.

"Une vague de chaleur, ça entre dans la variabilité climatique normale. Mais avec le changement climatique, des vagues plus persistantes et plus intenses sont observées partout. Et en Argentine, elles se produisent aussi en Patagonie", explique à l'AFP Enzo Campetella, un expert météorologue indépendant. Le 9 février le mercure avait atteint 42 degrés en Patagonie.

De fait, la vague de chaleur est non seulement anormale pour un mois de mars, mais aussi du fait de "sa durée, sept jours à Buenos Aires" au lieu de trois en moyenne, souligne Cindy Fernandez, météorologue du SMN.

Difficile pour autant d'attribuer tout au changement climatique, relève-t-elle. Le scénario climatique actuel du pays doit aussi au phénomène La Nina, qui inflige depuis trois ans une sécheresse sévère, avec de lourdes pertes prédites au triptyque soja-blé-maïs, dont l'Argentine agro-exportatrice dépend tellement.

La Nina touche à sa fin, et "devrait faiblir puis disparaître avec l'automne austral, pourtant l'atmosphère tarde à réagir", souligne Cindy Fernandez. Selon le SMN, les températures automnales pourraient continuer à surpasser les moyennes, de 40% à 55%. De fait, la semaine prochaine devrait voir une nouvelle vague, prévient la météorologue.

La semaine prochaine, incidemment, c'est aussi l'indice de l'inflation pour février, qui devrait confirmer, avec un taux interannuel frôlant 100%, (94,5% en 2022) que le pays peine décidément à respirer. "On n'en sort pas. C'est vrai que c'est lourd, cette chaleur, mais je crois que l'inflation c'est pire", rit amèrement Valeria Sparrow, agente administrative de 50 ans.

V.Fan--ThChM