The China Mail - Ce que l'on sait des quatre enfants recherchés dans l'Amazonie colombienne

USD -
AED 3.6725
AFN 68.132329
ALL 83.037078
AMD 382.749929
ANG 1.789783
AOA 917.000663
ARS 1424.0062
AUD 1.51452
AWG 1.8
AZN 1.699594
BAM 1.673405
BBD 2.013339
BDT 121.650816
BGN 1.67399
BHD 0.377028
BIF 2983.088842
BMD 1
BND 1.2847
BOB 6.90735
BRL 5.417703
BSD 0.999611
BTN 88.385225
BWP 13.395221
BYN 3.383857
BYR 19600
BZD 2.01043
CAD 1.388265
CDF 2876.000259
CHF 0.799545
CLF 0.024557
CLP 963.320479
CNY 7.12125
CNH 7.12448
COP 3923.71
CRC 503.863035
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.343981
CZK 20.863504
DJF 178.009934
DKK 6.38587
DOP 63.708818
DZD 129.944008
EGP 48.232099
ERN 15
ETB 143.528627
EUR 0.85556
FJD 2.24675
FKP 0.738201
GBP 0.73987
GEL 2.689993
GGP 0.738201
GHS 12.195028
GIP 0.738201
GMD 71.999743
GNF 8669.909434
GTQ 7.657721
GYD 209.137073
HKD 7.79044
HNL 26.185129
HRK 6.4477
HTG 130.899975
HUF 335.916023
IDR 16483.6
ILS 3.340465
IMP 0.738201
INR 88.431997
IQD 1309.513114
IRR 42089.999745
ISK 122.170261
JEP 0.738201
JMD 160.050652
JOD 0.708997
JPY 147.919499
KES 129.349797
KGS 87.449771
KHR 4006.827778
KMF 420.501476
KPW 899.990456
KRW 1392.95044
KWD 0.305559
KYD 0.833009
KZT 538.915342
LAK 21675.20139
LBP 89516.109022
LKR 301.688549
LRD 183.434509
LSL 17.543882
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.409175
MAD 9.0261
MDL 16.608843
MGA 4449.178827
MKD 52.65432
MMK 2099.585355
MNT 3596.649211
MOP 8.020209
MRU 39.724322
MUR 45.559704
MVR 15.409735
MWK 1733.382959
MXN 18.637265
MYR 4.222
MZN 63.909742
NAD 17.543882
NGN 1505.609815
NIO 36.78273
NOK 9.93517
NPR 141.418005
NZD 1.68687
OMR 0.384491
PAB 0.999611
PEN 3.478402
PGK 4.236987
PHP 57.162498
PKR 283.747578
PLN 3.64933
PYG 7160.611078
QAR 3.643613
RON 4.341101
RSD 100.206985
RUB 84.822441
RWF 1448.464392
SAR 3.751641
SBD 8.223823
SCR 14.213098
SDG 600.494993
SEK 9.369445
SGD 1.28479
SHP 0.785843
SLE 23.374992
SLL 20969.49797
SOS 571.291674
SRD 39.374016
STD 20697.981008
STN 20.962477
SVC 8.746914
SYP 13001.853615
SZL 17.535754
THB 31.8205
TJS 9.481371
TMT 3.51
TND 2.917378
TOP 2.342102
TRY 41.294601
TTD 6.789189
TWD 30.344969
TZS 2465.000283
UAH 41.316444
UGX 3508.861994
UYU 40.008385
UZS 12355.882969
VES 156.178305
VND 26402.5
VUV 119.093353
WST 2.715906
XAF 561.24423
XAG 0.024374
XAU 0.000276
XCD 2.702549
XCG 1.801575
XDR 0.697661
XOF 561.24423
XPF 102.040205
YER 239.533694
ZAR 17.543704
ZMK 9001.203963
ZMW 23.815941
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.2400

    905.73

    +0.47%

  • BEL20

    12.4400

    4798.09

    +0.26%

  • PX1

    62.0900

    7823.52

    +0.8%

  • ISEQ

    -2.2900

    11444.73

    -0.02%

  • OSEBX

    -0.1700

    1652.98

    -0.01%

  • PSI20

    25.5100

    7754.89

    +0.33%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.7100

    3618.48

    -0.24%

  • N150

    21.1300

    3664.42

    +0.58%

Ce que l'on sait des quatre enfants recherchés dans l'Amazonie colombienne
Ce que l'on sait des quatre enfants recherchés dans l'Amazonie colombienne / Photo: © Colombian army/AFP

Ce que l'on sait des quatre enfants recherchés dans l'Amazonie colombienne

Un biberon, des ciseaux, des empreintes de pas et une cabane de branchages retrouvés cette semaine dans la jungle colombienne prouvent qu'au moins un des quatre enfants disparus après le crash le 1er mai du petit avion dans lequel ils voyageaient à survécu.

Taille du texte:

Mais le mystère qui tient en haleine la Colombie et bien au-delà s'épaissit au fur et à mesure que les jours passent, les quatre enfants de 13, 9, 4 ans et un bébé de 11 mois restant introuvables.

Voici ce que l'on sait de ce drame qui a fait au moins trois morts, dont la mère des enfants.

- Que s'est-il passé le 1er mai ?

Dans la matinée du 1er mai, un Cessna 206 de la compagnie Avianline Charters a décollé d'Araracuara (sud) à destination de San José del Guaviare, l'une des principales villes de l'Amazonie colombienne. A son bord le pilote et six membres de la communauté autochtone Uitoto, un chef indigène et une mère avec ses quatre enfants.

Quelques minutes après le décollage pour un vol de 350 kilomètres au-dessus de la jungle, le pilote signale des problèmes au niveau du moteur et l'avion disparaît des radars.

Les recherches engagées ne retrouvent l'avion, à la verticale le nez écrasé au sol au milieu d'une dense végétation, que le lundi 15 mai. A l'intérieur de l'appareil est retrouvé le corps du pilote. Ce n'est que le lendemain que les forces armées, qui coordonnent les recherches, annoncent la découverte de ceux de la mère et du chef indigène. Pour seule trace immédiate des enfants, un biberon retrouvé non loin grâce à un chien renifleur et des fruits récemment mâchés.

- Quels sont les indices retrouvés ?

Puis ce seront des chaussures et des vêtements. Le mercredi 17 mai, les soldats découvrent un "abri de fortune fait de bâtons et de branches", puis un chien des ciseaux et un bout de bandeau pour les cheveux.

Jeudi, c'est une empreinte de pas fraiche qui a été découverte. Des hélicoptères de l'armée de l'Air survolent la zone, diffusant un message audio de la grand-mère des enfants dans la langue des Uitoto leur disant qu'ils sont recherchés et leur demandant de rester là où ils sont pour que les secours puissent les retrouver.

Selon le grand-père, ils sont "habitués à la jungle" et pourraient se cacher, par peur, après l'accident. "Pourquoi les enfants laissent derrière eux des objets" qui pourraient être utiles à leur survie : "les ciseaux sont une arme ou peuvent être utilisés pour couper une feuille", s'est-il demandé vendredi.

- Pourquoi l'affaire est confuse ?

"Une joie pour le pays", a tweeté mercredi le président Petro, pressé d'annoncer le sauvetage des enfants. L'information fait le tour du monde mais le président lui-même la dément le lendemain dans un nouveau message : "J'ai décidé de supprimer le tweet car les informations fournies par l'ICBF n'ont pas pu être confirmées. Je regrette ce qui s'est passé".

Il rend responsable l'organisme public chargé de veiller aux droits des enfants qui avait mercredi dans un communiqué dit avoir reçu "des informations" selon lesquelles les quatre enfants "ont été retrouvés vivants et en bonne santé".

L'ICBF soulignait pourtant que "les forces militaires n'ont pas encore été en mesure d'établir un contact officiel en raison des conditions météorologiques et du terrain difficiles".

- Où en sont les recherches ?

Vendredi, l'armée a annoncé qu'elle renforçait le nombre des équipes sur le terrain pour les faire passer de 100 à 150. Elle est soutenue par des indigènes autochtones qui connaissent la jungle, les difficultés pour s'y déplacer.

"Dans ce secteur il n'y a pas de village et même les indigènes ne le connaissent pas", a expliqué le grand-père. La jungle et les rivières et fleuves du sud du pays sont également un corridor pour les guérilleros de la principale dissidence des anciennes FARC.

J.Thompson--ThChM