The China Mail - Sénégal: diminution des heurts à Dakar, le gouvernement annonce 500 arrestations

USD -
AED 3.672999
AFN 69.511728
ALL 82.702386
AMD 382.749549
ANG 1.789783
AOA 917.000374
ARS 1432.8417
AUD 1.50155
AWG 1.8025
AZN 1.701708
BAM 1.673405
BBD 2.013339
BDT 121.650816
BGN 1.66643
BHD 0.376995
BIF 2949.5
BMD 1
BND 1.2847
BOB 6.90735
BRL 5.388695
BSD 0.999611
BTN 88.385225
BWP 13.395221
BYN 3.383857
BYR 19600
BZD 2.01043
CAD 1.38395
CDF 2868.503463
CHF 0.79617
CLF 0.024294
CLP 953.040153
CNY 7.11865
CNH 7.115005
COP 3896.27
CRC 503.863035
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.503045
CZK 20.7495
DJF 177.72025
DKK 6.361135
DOP 63.49968
DZD 129.715984
EGP 48.2222
ERN 15
ETB 143.14968
EUR 0.85218
FJD 2.236199
FKP 0.738201
GBP 0.736757
GEL 2.6898
GGP 0.738201
GHS 12.210507
GIP 0.738201
GMD 71.50406
GNF 8659.999978
GTQ 7.657721
GYD 209.137073
HKD 7.78895
HNL 26.160533
HRK 6.420301
HTG 130.899975
HUF 333.810106
IDR 16420.95
ILS 3.32265
IMP 0.738201
INR 88.27325
IQD 1310
IRR 42075.000591
ISK 122.010536
JEP 0.738201
JMD 160.050652
JOD 0.709014
JPY 147.220969
KES 129.500857
KGS 87.450085
KHR 4004.000253
KMF 419.497294
KPW 899.990456
KRW 1389.929683
KWD 0.30528
KYD 0.833009
KZT 538.915342
LAK 21674.999958
LBP 89549.999849
LKR 301.688549
LRD 199.75029
LSL 17.359756
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 5.404988
MAD 9.01225
MDL 16.608843
MGA 4470.000419
MKD 52.65432
MMK 2099.585355
MNT 3596.649211
MOP 8.020209
MRU 39.929854
MUR 45.560156
MVR 15.40498
MWK 1736.999597
MXN 18.463047
MYR 4.221966
MZN 63.903383
NAD 17.359803
NGN 1505.350008
NIO 36.702945
NOK 9.879835
NPR 141.418005
NZD 1.673823
OMR 0.384501
PAB 0.999611
PEN 3.484021
PGK 4.184989
PHP 57.105017
PKR 281.599493
PLN 3.626177
PYG 7160.611078
QAR 3.6405
RON 4.322002
RSD 99.825977
RUB 84.500277
RWF 1446
SAR 3.751906
SBD 8.223773
SCR 14.199595
SDG 601.494317
SEK 9.32321
SGD 1.28177
SHP 0.785843
SLE 23.384984
SLL 20969.49797
SOS 571.504186
SRD 39.772503
STD 20697.981008
STN 21.2
SVC 8.746914
SYP 13001.853615
SZL 17.445
THB 31.7698
TJS 9.481371
TMT 3.5
TND 2.905328
TOP 2.342099
TRY 41.346396
TTD 6.789189
TWD 30.3045
TZS 2460.00032
UAH 41.316444
UGX 3508.861994
UYU 40.008385
UZS 12464.999468
VES 157.53157
VND 26402.5
VUV 119.093353
WST 2.715906
XAF 561.24423
XAG 0.024061
XAU 0.000275
XCD 2.70255
XCG 1.801575
XDR 0.697661
XOF 559.499323
XPF 102.095814
YER 239.599639
ZAR 17.380395
ZMK 9001.1971
ZMW 23.815941
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.2400

    905.73

    +0.47%

  • BEL20

    12.4400

    4798.09

    +0.26%

  • PX1

    62.0900

    7823.52

    +0.8%

  • ISEQ

    -2.2900

    11444.73

    -0.02%

  • OSEBX

    -0.1700

    1652.98

    -0.01%

  • PSI20

    25.5100

    7754.89

    +0.33%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.7100

    3618.48

    -0.24%

  • N150

    21.1300

    3664.42

    +0.58%

Sénégal: diminution des heurts à Dakar, le gouvernement annonce 500 arrestations
Sénégal: diminution des heurts à Dakar, le gouvernement annonce 500 arrestations / Photo: © AFP

Sénégal: diminution des heurts à Dakar, le gouvernement annonce 500 arrestations

La tension redescend légèrement au Sénégal, où des affrontements meurtriers ont fait 15 morts depuis jeudi et la condamnation à deux ans de prison ferme de l'opposant Ousmane Sonko.

Taille du texte:

Des heurts ont été signalés samedi dans la banlieue de Dakar. Mais plusieurs quartiers qui avaient connus des accès de violence jeudi et vendredi dans la capitale sont restés calmes, le ministre de l'Intérieur soulignant "une baisse d'intensité" des manifestations.

Antoine Diome a indiqué qu'"environ 500 arrestations" ont été menées depuis le début du mouvement contestataire. Certains parmi eux appartiennent à des formations politiques mais la majorité n'ont pas d'appartenance partisane, a-t-il précisé.

Il a aussi affirmé que le Sénégal avait fait l'objet d'attaques "de forces occultes". "Il y a de l'influence étrangère et c'est le pays qui est attaqué", a-t-il dit. "Des installations vitales pour le fonctionnement du pays" ont été prises pour cible pour provoquer "un chaos", a-t-il poursuivi, citant notamment une usine de production d'eau.

"Nous ne céderons pas à ces groupes ni à ces étrangers venus piller notre pays", a déclaré plus tôt dans la journée le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.

Les forces de sécurité restent omniprésentes dans la capitale. L'armée s'est déployée, comme la veille, autour de points stratégiques.

Les Etats-Unis se sont dits samedi "préoccupés et attristés" par ces violences et ont appelé à un retour au calme.

Vendredi, la communauté internationale, des représentants d'associations et des stars de football comme l'attaquant vedette Sadio Mané ont appelé à la retenue et à cesser les violences dans ce pays, réputé être un rare îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest.

Plusieurs réseaux sociaux, comme Facebook, WhatsApp ou Twitter, étaient encore coupés samedi soir, une mesure du gouvernement pour faire cesser selon lui "la diffusion de messages haineux et subversifs".

- "Résistance" -

Les Sénégalais retiennent leur souffle dans la crainte d'une arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré pour la présidentielle de 2024, et condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour avoir poussé à la "débauche" une jeune femme de moins de 21 ans.

Cette décision le rend pour l'heure inéligible. M. Sonko crie depuis le début de l'affaire à un complot du président Macky Sall pour l'éliminer politiquement.

Il se dit "séquestré" dans sa résidence de Dakar par des forces de sécurité qui empêchent quiconque d'approcher.

M. Sonko peut désormais être arrêté "à tout moment", a dit le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall.

Son parti, le Pastef, a appelé "à amplifier et intensifier la résistance (...) jusqu'au départ du président Macky Sall", dont il a accusé le régime "de dérives sanglantes et dictatoriales", vendredi dans un communiqué.

Pour le gouvernement, les événements depuis jeudi ne sont pas "une manifestation populaire avec des revendications politiques", mais plutôt "des actes de vandalisme et de banditisme".

- Peur -

"J'ai vraiment peur parce qu'on ne sait pas comment tout ça va finir. Mais c'était bien prévisible, et il fallait peut-être qu'on passe par là pour que les choses bougent, pour que les politiques arrêtent de se jouer du peuple", a déclaré à l'AFP Fatou Ba, une commerçante de 46 ans dans le quartier populaire de Dalifort, à Dakar.

"S'ils veulent la paix (les autorités), ils n'iront pas chercher Sonko", espère-t-elle.

"Personne n'est en sécurité dans ce pays actuellement. Si les manifestations continuent, la vie va être encore plus difficile", dit Matar Thione, conducteur de moto de 32 ans.

Dans ce quartier, les quelques stations-service ouvertes sont prises d'assaut de crainte d'une pénurie d'essence. De nombreux Dakarois ont fait des réserves samedi dans les magasins ouverts de crainte que le climat de violence perdure.

F.Brown--ThChM