The China Mail - Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

USD -
AED 3.672501
AFN 69.492783
ALL 84.392304
AMD 383.680127
ANG 1.789699
AOA 916.999982
ARS 1331.516915
AUD 1.538935
AWG 1.8025
AZN 1.704886
BAM 1.684894
BBD 2.018979
BDT 121.693509
BGN 1.677499
BHD 0.377016
BIF 2948.5
BMD 1
BND 1.286457
BOB 6.924982
BRL 5.460303
BSD 0.999927
BTN 87.794309
BWP 13.488635
BYN 3.291393
BYR 19600
BZD 2.008606
CAD 1.374365
CDF 2889.999868
CHF 0.8066
CLF 0.02485
CLP 974.849781
CNY 7.18315
CNH 7.18411
COP 4045.32
CRC 506.308394
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.249781
CZK 21.0803
DJF 177.719956
DKK 6.403815
DOP 60.999655
DZD 130.101866
EGP 48.444796
ERN 15
ETB 138.174978
EUR 0.857975
FJD 2.257399
FKP 0.751467
GBP 0.748995
GEL 2.707442
GGP 0.751467
GHS 10.549997
GIP 0.751467
GMD 72.509878
GNF 8674.999826
GTQ 7.673256
GYD 209.215871
HKD 7.84907
HNL 26.349904
HRK 6.463299
HTG 131.221544
HUF 341.46986
IDR 16354.1
ILS 3.43821
IMP 0.751467
INR 87.71605
IQD 1310
IRR 42125.000039
ISK 122.539805
JEP 0.751467
JMD 159.805649
JOD 0.709017
JPY 147.34701
KES 129.503308
KGS 87.450241
KHR 4010.000156
KMF 422.504804
KPW 899.94784
KRW 1385.759904
KWD 0.30546
KYD 0.833337
KZT 537.310733
LAK 21600.000261
LBP 89550.000372
LKR 300.839518
LRD 200.999819
LSL 17.769797
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435017
MAD 9.061993
MDL 16.984635
MGA 4434.999978
MKD 52.77356
MMK 2099.311056
MNT 3591.43546
MOP 8.085189
MRU 39.897745
MUR 45.630029
MVR 15.406005
MWK 1736.501269
MXN 18.60619
MYR 4.222025
MZN 63.95988
NAD 17.769783
NGN 1530.102706
NIO 36.7499
NOK 10.192603
NPR 140.468735
NZD 1.68822
OMR 0.384438
PAB 0.999978
PEN 3.556501
PGK 4.1405
PHP 57.308998
PKR 282.550398
PLN 3.666439
PYG 7489.759085
QAR 3.640498
RON 4.3542
RSD 100.501965
RUB 80.002402
RWF 1441.5
SAR 3.752406
SBD 8.217066
SCR 14.635088
SDG 600.496685
SEK 9.608735
SGD 1.285605
SHP 0.785843
SLE 23.102833
SLL 20969.503947
SOS 571.500369
SRD 37.036033
STD 20697.981008
STN 21.25
SVC 8.749252
SYP 13001.372255
SZL 17.769551
THB 32.340055
TJS 9.350099
TMT 3.51
TND 2.880496
TOP 2.342101
TRY 40.66438
TTD 6.779208
TWD 29.932098
TZS 2480.000066
UAH 41.60133
UGX 3569.997889
UYU 40.128017
UZS 12525.000189
VES 128.74775
VND 26225
VUV 119.124121
WST 2.771506
XAF 565.126968
XAG 0.026418
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.802143
XDR 0.704914
XOF 565.500959
XPF 102.674967
YER 240.450275
ZAR 17.795505
ZMK 9001.189175
ZMW 23.025264
ZWL 321.999592
  • AEX

    -3.1000

    883.93

    -0.35%

  • BEL20

    -7.9300

    4657.23

    -0.17%

  • PX1

    13.7200

    7635.03

    +0.18%

  • ISEQ

    83.4300

    11358.13

    +0.74%

  • OSEBX

    1.3000

    1624.55

    +0.08%

  • PSI20

    30.8400

    7741.34

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -66.2500

    3213.58

    -2.02%

  • N150

    11.3500

    3671.38

    +0.31%

Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas
Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

Birmanie: Washington qualifie de "génocide" les violences contre les Rohingyas

Les Etats-Unis ont pour la première fois lundi déclaré officiellement que des Rohingyas avaient été victime d'un "génocide" perpétré par l'armée birmane, disant détenir des preuves d'une volonté de "détruire" cette minorité musulmane en 2016 et 2017.

Taille du texte:

"J'ai établi que des membres de l'armée birmane ont commis un génocide et des crimes contre l'humanité contre les Rohingyas en 2016 et 2017", a déclaré à Washington le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Il a précisé qu'il s'agit de la huitième fois depuis l'Holocauste que les Etats-Unis reconnaissent officiellement l'existence d'un génocide. Une procédure est en cours devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations unies, pour déterminer si le pouvoir birman s'est rendu coupable d'un tel crime.

Une série de preuves issues "de sources indépendantes et impartiales", notamment d'ONG, "en plus de notre propre recherche" montrent "une intention de détruire les Rohingyas, en totalité ou en partie", a estimé M. Blinken.

"Les intentions de l'armée allaient au-delà du nettoyage ethnique, jusqu'à une véritable destruction" de cette minorité, selon lui.

Il a notamment cité un rapport de la diplomatie américaine datant de 2018, focalisé sur deux périodes, débutant en octobre 2016 et en août 2017. En septembre 2017, par exemple, les soldats birmans "rasaient des villages, tuaient, torturaient, violaient hommes, femmes et enfants", a-t-il énuméré.

Il a estimé que les attaques de 2016 "ont forcé environ 100.000" membres de cette minorité musulmane à fuir la Birmanie pour le Bangladesh, et que les attaques de 2017 "ont tué plus de 9.000 Rohingyas et forcé plus de 740.000 d'entre eux à trouver refuge" dans ce pays voisin.

"Les attaques contre les Rohingyas étaient généralisées et systématiques, ce qui est essentiel pour qualifier des crimes contre l'humanité," a expliqué M. Blinken.

- "Une lumière" -

L'initiative américaine, attendue depuis dimanche, a été accueillie avec prudence par des militants rohingyas.

"Cela aurait dû être fait depuis longtemps, toutefois je pense que la décision américaine va aider le processus devant la CIJ pour les Rohingyas", a estimé un réfugié dans l'un des camps où vivent les personnes déplacées par la crise, près de Sittwe, capitale de l'Etat Rakhine.

Thin Thin Hlaing, une militante pour les droits des Rohingyas, a également salué la décision américaine. "J'ai le sentiment de vivre dans un blackout, mais à présent nous voyons une lumière parce qu'ils reconnaissent notre souffrance", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Environ 850.000 Rohingyas se trouvent dans des camps au Bangladesh et 600.000 autres sont demeurés dans l'Etat Rakhine en Birmanie.

"C'est bien de voir l'administration effectuer ce pas tant attendu pour demander des comptes à ce régime brutal", a tweeté de son côté dimanche soir le sénateur américain de l'Oregon Jeff Merkley.

- Pas de nouvelles sanctions -

Le chef de la diplomatie américaine n'a pas accompagné cette reconnaissance de nouvelles sanctions contre la Birmanie.

Les Etats-Unis ont déjà imposé une série de sanctions aux dirigeants birmans et, à l'instar d'autres pays occidentaux, restreignent depuis longtemps leurs exportations d'armes pour les militaires birmans, lesquels ont été accusés avant même le coup d'Etat militaire du 1er février 2021 de crimes contre l'humanité pour leurs exactions envers les Rohingyas.

Le dossier ouvert contre la Birmanie devant la CIJ à la suite d'une requête de la Gambie en 2019 a été compliqué par le putsch qui a renversé la dirigeante civile Aung San Suu Kyi et son gouvernement, déclenchant des manifestations de masse et une répression sanglante.

Le 15 mars, un rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme portant sur la période ayant suivi le putsch a accusé l'armée birmane de possibles crimes contre l'humanité et crimes de guerre depuis le coup d'Etat et appelé la communauté internationale à prendre immédiatement des mesures.

Z.Ma--ThChM