The China Mail - Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge

USD -
AED 3.672495
AFN 67.314966
ALL 81.81895
AMD 382.214596
ANG 1.790403
AOA 916.999719
ARS 1473.768702
AUD 1.504189
AWG 1.8025
AZN 1.698782
BAM 1.653108
BBD 2.015045
BDT 121.75949
BGN 1.654098
BHD 0.37706
BIF 2986.078827
BMD 1
BND 1.279604
BOB 6.913223
BRL 5.270799
BSD 1.000507
BTN 88.102443
BWP 14.232162
BYN 3.389232
BYR 19600
BZD 2.01218
CAD 1.37795
CDF 2853.49884
CHF 0.789299
CLF 0.024242
CLP 951.020229
CNY 7.1036
CNH 7.102925
COP 3877.34
CRC 504.0994
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.202037
CZK 20.558299
DJF 178.160579
DKK 6.315335
DOP 61.871355
DZD 129.232982
EGP 48.2123
ERN 15
ETB 144.342508
EUR 0.84601
FJD 2.24125
FKP 0.731979
GBP 0.734325
GEL 2.698886
GGP 0.731979
GHS 12.256835
GIP 0.731979
GMD 72.000316
GNF 8679.151188
GTQ 7.663765
GYD 209.282472
HKD 7.777155
HNL 26.2201
HRK 6.372502
HTG 130.91032
HUF 328.788978
IDR 16563.7
ILS 3.33874
IMP 0.731979
INR 88.120985
IQD 1310.62463
IRR 42062.502255
ISK 121.320276
JEP 0.731979
JMD 160.535202
JOD 0.708949
JPY 147.44097
KES 129.210205
KGS 87.449888
KHR 4008.959513
KMF 414.999733
KPW 899.981828
KRW 1386.395016
KWD 0.30509
KYD 0.833745
KZT 541.272927
LAK 21661.827664
LBP 89593.904124
LKR 302.221696
LRD 177.087119
LSL 17.339194
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 5.395262
MAD 8.983209
MDL 16.54305
MGA 4396.941919
MKD 52.008097
MMK 2099.410231
MNT 3597.68587
MOP 8.014944
MRU 39.949117
MUR 45.269901
MVR 15.296561
MWK 1734.863789
MXN 18.228415
MYR 4.195956
MZN 63.909847
NAD 17.339194
NGN 1495.999651
NIO 36.818528
NOK 9.80107
NPR 140.96357
NZD 1.694456
OMR 0.384492
PAB 1.000511
PEN 3.477559
PGK 4.244834
PHP 57.077502
PKR 283.911741
PLN 3.60053
PYG 7123.688292
QAR 3.648212
RON 4.287902
RSD 99.11301
RUB 83.200731
RWF 1450.179402
SAR 3.750335
SBD 8.217066
SCR 14.611702
SDG 601.552097
SEK 9.30417
SGD 1.279715
SHP 0.785843
SLE 23.310212
SLL 20969.503664
SOS 571.802891
SRD 38.238502
STD 20697.981008
STN 20.708309
SVC 8.754232
SYP 13001.791617
SZL 17.333277
THB 31.8265
TJS 9.379675
TMT 3.51
TND 2.895698
TOP 2.342104
TRY 41.301302
TTD 6.787254
TWD 30.104009
TZS 2470.0002
UAH 41.284185
UGX 3503.492928
UYU 40.013355
UZS 12260.112162
VES 160.247381
VND 26385
VUV 118.486076
WST 2.647502
XAF 554.439185
XAG 0.023899
XAU 0.000273
XCD 2.70255
XCG 1.803144
XDR 0.689851
XOF 554.450901
XPF 100.802975
YER 239.549765
ZAR 17.34954
ZMK 9001.191881
ZMW 23.577143
ZWL 321.999592
  • AEX

    18.4800

    933.3

    +2.02%

  • BEL20

    -12.2500

    4698.39

    -0.26%

  • PX1

    67.7500

    7854.61

    +0.87%

  • ISEQ

    -63.1400

    11212.66

    -0.56%

  • OSEBX

    0.6600

    1651.25

    +0.04%

  • PSI20

    -3.8700

    7726.2

    -0.05%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6800

    3485.48

    -0.22%

  • N150

    17.1800

    3672.63

    +0.47%

Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge
Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge / Photo: © AFP

Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge

Deux mois et demi d'audience pour rien ? Le procès sur la mort de Maradona en Argentine est plus que jamais en suspens, après le scandale qui a vu mardi la récusation d'une des trois juges pour avoir collaboré, à l'insu de tous, à la préparation d'un documentaire.

Taille du texte:

Jeudi à 12H00 (15H00 GMT), une audience au tribunal de San Isidro (nord de Buenos Aires) devra décider si le procès peut reprendre, avec un nouveau juge remplaçant celle récusée, ou s'il doit redémarrer de zéro avec un nouveau trio de magistrats, comme l'ont demandé une majorité des parties.

Quelques heures plus tôt, au cours d'une audience hors du commun, le juge-président Maximiliano Savarino avait ordonné la mise à l'écart de sa collègue Julieta Makintach, considérant qu'"ont été prouvées des circonstances affectant (son) impartialité". "Ce qui s'est passé et a été vérifié est extrêmement grave".

L'un après l'autre, avocats de la défense, de la famille, procureur, ont réclamé mardi le dessaisissement de la magistrate de 47 ans, à la suite de la saisie, lors de perquisitions récentes, de vidéos montrant qu'elle a activement collaboré à la préparation d'une mini-série documentaire, dont elle était une protagoniste-clef.

- "Justice divine" -

"Une mort. Une idole. Une juge. Un procès", promettait de conter la production en préparation de six épisodes de 30 minutes, intitulée "Justice divine" (référence au "Dieu" Maradona), selon une bande-annonce stylisée qui a été diffusée mardi dans une salle d'audience incrédule.

Dans la foulée de la récusation, la plupart des parties ont demandé la nullité, "pour que puisse être désigné un nouveau tribunal, et qu'on puisse recommencer", a plaidé Nicolas D'albora, avocat de l'infirmière Nancy Forlini, une des accusées.

"Tout le monde a désormais la sensation que ceci est vicié (...) un nouveau tribunal serait le plus sain", a appuyé Mario Baudry, avocat de Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona, dénonçant un "désastre judiciaire (...) scandaleux".

"Imaginez si cela peut arriver à (un procès de) Diego Maradona, ce qui peut arriver à un citoyen ordinaire", a-t-il lancé à l'issue de l'audience, déplorant que l'Argentine donne l'image "d'une justice bananière".

- Délais incertains -

Le procureur Patricio Ferrari a lui aussi demandé de nouveaux juges, mais estimé que le procès "pourrait recommencer dans un mois". Me Baudry spéculait pour sa part sur un redémarrage vers janvier.

Deux avocats de la défense ont pour leur part plaidé pour une reprise rapide, avec la seule désignation d'un nouveau magistrat pour remplacer la juge Makintach.

Après sept jours de suspension, le procès, au parfum désormais de débâcle judiciaire, avait repris mardi pour les sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers. Depuis le 11 mars, is sont jugés pour négligences ayant potentiellement entraîné la mort de l'astre du football, en novembre 2020 sur un lit de convalescence à domicile à Tigre (nord de Buenos Aires), en post-neurochirurgie.

Mais loin de se concentrer sur Diego, ses soins, ou leurs manquements, l'audience entière a été consacrée à la juge Makintach - déjà surnommée par la presse "la juge de Dieu" -, au documentaire et au devenir du procès le plus attendu depuis des années en Argentine, cinq ans après la mort de Maradona.

Le scandale avait démarré avec la révélation que des personnes avaient, début mars, filmé en secret une partie des débats, malgré des caméras strictement interdites.

Il s'est amplifié avec la fuite dans la presse d'images de vidéosurveillance montrant la juge parcourant, le dimanche juste avant le procès, les locaux du tribunal, filmée par une équipe, donnant des bouts d'interview sur son métier, sur le procès aussi.

Mardi, elle a tenté de se défendre, niant un "délit" ou "quoi que ce soit d'irrégulier" sinon avoir "donné une interview à une amie d'enfance, parlant de la justice", dans le but de "rapprocher la justice de la société".

Puis elle a pris acte de sa récusation, et dit espérer "que le procès puisse continuer sans moi".

Difficile de percevoir à qui bénéficierait le long report d'un procès qui déjà avançait péniblement, à raison de deux audiences par semaine - 20 à ce jour.

Et où la majorité des témoignages, une quarantaine jusqu'ici, ont surtout convergé vers le piètre niveau de soins, d'équipement médical, sur le lieu de convalescence fatal de Maradona. Sans pour autant dessiner, à ce stade, un clair niveau de responsabilité, ou d'intentionnalité.

Les accusés, qui déclinent toute responsabilité dans le décès, encourent 8 à 25 ans de prison. Seule une d'entre eux a été, brièvement, entendue à ce jour.

Q.Yam--ThChM