The China Mail - Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge

USD -
AED 3.672897
AFN 65.490753
ALL 81.794985
AMD 381.549843
ANG 1.790403
AOA 916.999898
ARS 1450.481496
AUD 1.494914
AWG 1.80025
AZN 1.702765
BAM 1.6575
BBD 2.013432
BDT 122.154613
BGN 1.66066
BHD 0.37705
BIF 2960
BMD 1
BND 1.284524
BOB 6.932438
BRL 5.541403
BSD 0.999682
BTN 89.664904
BWP 13.157962
BYN 2.900413
BYR 19600
BZD 2.010577
CAD 1.37114
CDF 2199.999879
CHF 0.789196
CLF 0.023133
CLP 907.510054
CNY 7.028503
CNH 7.01909
COP 3751.5
CRC 494.342981
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.00021
CZK 20.638197
DJF 177.720027
DKK 6.345303
DOP 62.449943
DZD 129.778981
EGP 47.476202
ERN 15
ETB 155.35009
EUR 0.84948
FJD 2.289502
FKP 0.743131
GBP 0.74215
GEL 2.685004
GGP 0.743131
GHS 11.484997
GIP 0.743131
GMD 74.501286
GNF 8737.498083
GTQ 7.658669
GYD 209.142683
HKD 7.77796
HNL 26.349866
HRK 6.4011
HTG 131.004441
HUF 331.945002
IDR 16755
ILS 3.18618
IMP 0.743131
INR 89.44495
IQD 1310
IRR 42125.000176
ISK 125.720308
JEP 0.743131
JMD 159.859996
JOD 0.709025
JPY 156.313499
KES 128.901324
KGS 87.450201
KHR 4010.00015
KMF 418.999786
KPW 899.961009
KRW 1482.115012
KWD 0.30717
KYD 0.833072
KZT 509.237601
LAK 21635.000123
LBP 89600.000117
LKR 309.455709
LRD 177.501602
LSL 16.729936
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.424996
MAD 9.13875
MDL 16.824157
MGA 4547.49911
MKD 52.289053
MMK 2099.845274
MNT 3553.409727
MOP 8.008746
MRU 39.759568
MUR 46.150149
MVR 15.459887
MWK 1736.999675
MXN 17.929515
MYR 4.064032
MZN 63.904156
NAD 16.730325
NGN 1460.230067
NIO 36.789227
NOK 10.051885
NPR 143.464185
NZD 1.715371
OMR 0.38449
PAB 0.999695
PEN 3.366501
PGK 4.25025
PHP 58.747499
PKR 280.149982
PLN 3.586215
PYG 6811.190115
QAR 3.6411
RON 4.323801
RSD 99.74979
RUB 78.002667
RWF 1452
SAR 3.750706
SBD 8.146749
SCR 15.082496
SDG 601.485115
SEK 9.18423
SGD 1.28563
SHP 0.750259
SLE 24.050176
SLL 20969.503664
SOS 571.492332
SRD 38.320396
STD 20697.981008
STN 21.25
SVC 8.746833
SYP 11056.89543
SZL 16.704995
THB 31.130019
TJS 9.197007
TMT 3.5
TND 2.894985
TOP 2.40776
TRY 42.824203
TTD 6.800231
TWD 31.453499
TZS 2471.723964
UAH 42.094291
UGX 3611.971542
UYU 39.043366
UZS 12002.500714
VES 285.095799
VND 26331
VUV 121.541444
WST 2.783984
XAF 555.909896
XAG 0.014114
XAU 0.000223
XCD 2.70255
XCG 1.801671
XDR 0.692794
XOF 558.502526
XPF 101.87505
YER 238.503975
ZAR 16.698797
ZMK 9001.197326
ZMW 22.592291
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.4700

    942.26

    -0.05%

  • BEL20

    1.5200

    5057.49

    +0.03%

  • PX1

    -17.0500

    8103.85

    -0.21%

  • ISEQ

    -44.5000

    13044.25

    -0.34%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    -22.1200

    8169.2

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.5300

    4208.88

    -0.06%

  • N150

    -0.7500

    3747.54

    -0.02%

Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge
Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge / Photo: © AFP

Argentine: le procès Maradona tient à un fil, après la récusation d'une juge

Deux mois et demi d'audience pour rien ? Le procès sur la mort de Maradona en Argentine est plus que jamais en suspens, après le scandale qui a vu mardi la récusation d'une des trois juges pour avoir collaboré, à l'insu de tous, à la préparation d'un documentaire.

Taille du texte:

Jeudi à 12H00 (15H00 GMT), une audience au tribunal de San Isidro (nord de Buenos Aires) devra décider si le procès peut reprendre, avec un nouveau juge remplaçant celle récusée, ou s'il doit redémarrer de zéro avec un nouveau trio de magistrats, comme l'ont demandé une majorité des parties.

Quelques heures plus tôt, au cours d'une audience hors du commun, le juge-président Maximiliano Savarino avait ordonné la mise à l'écart de sa collègue Julieta Makintach, considérant qu'"ont été prouvées des circonstances affectant (son) impartialité". "Ce qui s'est passé et a été vérifié est extrêmement grave".

L'un après l'autre, avocats de la défense, de la famille, procureur, ont réclamé mardi le dessaisissement de la magistrate de 47 ans, à la suite de la saisie, lors de perquisitions récentes, de vidéos montrant qu'elle a activement collaboré à la préparation d'une mini-série documentaire, dont elle était une protagoniste-clef.

- "Justice divine" -

"Une mort. Une idole. Une juge. Un procès", promettait de conter la production en préparation de six épisodes de 30 minutes, intitulée "Justice divine" (référence au "Dieu" Maradona), selon une bande-annonce stylisée qui a été diffusée mardi dans une salle d'audience incrédule.

Dans la foulée de la récusation, la plupart des parties ont demandé la nullité, "pour que puisse être désigné un nouveau tribunal, et qu'on puisse recommencer", a plaidé Nicolas D'albora, avocat de l'infirmière Nancy Forlini, une des accusées.

"Tout le monde a désormais la sensation que ceci est vicié (...) un nouveau tribunal serait le plus sain", a appuyé Mario Baudry, avocat de Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona, dénonçant un "désastre judiciaire (...) scandaleux".

"Imaginez si cela peut arriver à (un procès de) Diego Maradona, ce qui peut arriver à un citoyen ordinaire", a-t-il lancé à l'issue de l'audience, déplorant que l'Argentine donne l'image "d'une justice bananière".

- Délais incertains -

Le procureur Patricio Ferrari a lui aussi demandé de nouveaux juges, mais estimé que le procès "pourrait recommencer dans un mois". Me Baudry spéculait pour sa part sur un redémarrage vers janvier.

Deux avocats de la défense ont pour leur part plaidé pour une reprise rapide, avec la seule désignation d'un nouveau magistrat pour remplacer la juge Makintach.

Après sept jours de suspension, le procès, au parfum désormais de débâcle judiciaire, avait repris mardi pour les sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers. Depuis le 11 mars, is sont jugés pour négligences ayant potentiellement entraîné la mort de l'astre du football, en novembre 2020 sur un lit de convalescence à domicile à Tigre (nord de Buenos Aires), en post-neurochirurgie.

Mais loin de se concentrer sur Diego, ses soins, ou leurs manquements, l'audience entière a été consacrée à la juge Makintach - déjà surnommée par la presse "la juge de Dieu" -, au documentaire et au devenir du procès le plus attendu depuis des années en Argentine, cinq ans après la mort de Maradona.

Le scandale avait démarré avec la révélation que des personnes avaient, début mars, filmé en secret une partie des débats, malgré des caméras strictement interdites.

Il s'est amplifié avec la fuite dans la presse d'images de vidéosurveillance montrant la juge parcourant, le dimanche juste avant le procès, les locaux du tribunal, filmée par une équipe, donnant des bouts d'interview sur son métier, sur le procès aussi.

Mardi, elle a tenté de se défendre, niant un "délit" ou "quoi que ce soit d'irrégulier" sinon avoir "donné une interview à une amie d'enfance, parlant de la justice", dans le but de "rapprocher la justice de la société".

Puis elle a pris acte de sa récusation, et dit espérer "que le procès puisse continuer sans moi".

Difficile de percevoir à qui bénéficierait le long report d'un procès qui déjà avançait péniblement, à raison de deux audiences par semaine - 20 à ce jour.

Et où la majorité des témoignages, une quarantaine jusqu'ici, ont surtout convergé vers le piètre niveau de soins, d'équipement médical, sur le lieu de convalescence fatal de Maradona. Sans pour autant dessiner, à ce stade, un clair niveau de responsabilité, ou d'intentionnalité.

Les accusés, qui déclinent toute responsabilité dans le décès, encourent 8 à 25 ans de prison. Seule une d'entre eux a été, brièvement, entendue à ce jour.

Q.Yam--ThChM