The China Mail - Nissan: départ du PDG Makoto Uchida, après la rupture des négociations avec Honda

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Nissan: départ du PDG Makoto Uchida, après la rupture des négociations avec Honda
Nissan: départ du PDG Makoto Uchida, après la rupture des négociations avec Honda / Photo: © AFP/Archives

Nissan: départ du PDG Makoto Uchida, après la rupture des négociations avec Honda

Le constructeur automobile japonais en difficulté Nissan a annoncé mardi le départ de son PDG Makoto Uchida, peu après l'échec de ses négociations pour fusionner avec son rival Honda et alors que le groupe a engagé de massives réductions d'effectifs et de capacités.

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M. Uchida sera remplacé par l'actuel directeur de la planification du groupe, le Mexicain Ivan Espinosa, a indiqué Nissan dans un communiqué.

Nissan, massivement endetté et dont le bénéfice d'exploitation s'est effondré, avait ouvert fin 2024 avec son concurrent en meilleure santé Honda, des négociations en vue d'un mariage pouvant donner naissance en 2026 au troisième constructeur mondial.

Mais Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième constructeurs japonais derrière Toyota, ont officiellement mis fin aux discussions mi-février: Honda, en situation de force, souhaitait transformer Nissan en simple filiale, ce que ce dernier refusait farouchement.

Sous pression, Nissan avait par ailleurs annoncé en novembre supprimer 9.000 postes dans le monde et réduire de 20% ses capacités de production. Honda avait cependant insisté sur le fait qu'il ne voulait pas secourir son partenaire, sommé de concrétiser préalablement ses transformations structurelles.

"Nous avons annoncé la refonte de notre structure de gestion pour atteindre nos objectifs à court et moyen terme et réaliser la croissance à long terme", a commenté Nissan mardi dans son communiqué en japonais.

Le constructeur français Renault, reste attentif au sort du groupe nippon: il conserve en effet 35% du capital de Nissan, et veille à préserver la valeur de sa participation, même s'il a entrepris de détricoter celle-ci.

-En quête d'un partenaire-

"En février, M. Uchida avait rappelé des choses qui restent complètement vraies: qu'il faut renforcer ce plan de relance (du groupe), une des tâches prioritaires, puis le mettre en oeuvre", indique à l'AFP une source proche du dossier.

"M. Uchida avait également appelé à l'ouverture de nouvelles discussions avec de potentiels partenaires, parce que la conclusion qui a été tirée après l'arrêt du projet Honda-Nissan est qu'on ne peut se passer de partenaire", afin d'avoir une taille critique sur un marché mondial en pleine transformation, ajoute-t-elle.

"Le coeur de l'activité de Nissan est aux États-Unis, en Chine, au Japon, là où Renault n'est pas présent. Pour que Nissan soit plus fort, il faut qu'il trouve un partenaire sur les marchés qui sont prioritaires pour lui: C'est toujours d'actualité, c'est critique, et cela ça doit être la contrepartie" du plan de relance du groupe, insiste cette source.

Affaibli, le constructeur reste donc en quête d'alliés. Aux aguets, le géant taïwanais de l'assemblage électronique Foxconn (Hon Hai), fournisseur d'Apple, a récemment rappelé être ouvert à un rachat de la participation de Renault.

De son côté, le Financial Times (FT) avait rapporté en février que Honda serait éventuellement prêt à reprendre les négociations si le PDG Makoto Uchida démissionnait au profit d'un patron susceptible "de mieux gérer les oppositions (au plan de fusion) en interne", ce que le constructeur n'avait pas confirmé.

-"Faible rentabilité"-

Nissan a essuyé au dernier trimestre (octobre-décembre) une nouvelle perte trimestrielle inattendue, sur fond de plongeon de ses ventes en Chine.

Conséquence: l'agence de notation Moody's Ratings a dégradé le mois dernier la note des obligations de Nissan en catégorie spéculative. S&P et Fitch lui ont emboîté le pas ces dernières semaines.

Cette décision "reflète la faible rentabilité de Nissan due au ralentissement de la demande pour sa gamme de modèles vieillissants", avait insisté Moody's.

Il soulignait le ralentissement persistant des ventes en Chine, face à la concurrence acérée des marques locales.

Mais aussi les difficultés de Nissan aux Etats-Unis, son plus gros marché, où il doit gérer des stocks élevés en raison d'une gamme de modèles trop anciens qui n'attirent plus les acheteurs -faute de proposer des véhicules sur le créneau en plein boom des hybrides.

Ayant vu sa marge opérationnelle s'effondrer presque entièrement, Nissan prévoit d'être déficitaire sur son exercice décalé 2024/25, après une perte nette inattendue de 14 milliards de yens (87 millions d'euros) au troisième trimestre (octobre-décembre).

Sur cette période, ses ventes ont plongé de 12,2% sur un an en Chine, où sa production a fondu de 14,7%.

A.Kwok--ThChM