The China Mail - Mission délicate de Merz à Washington, en quête d'une bonne entente avec Trump

USD -
AED 3.672503
AFN 66.502261
ALL 83.526602
AMD 382.09034
ANG 1.789982
AOA 917.000023
ARS 1408.524403
AUD 1.528561
AWG 1.8075
AZN 1.70015
BAM 1.68937
BBD 2.014244
BDT 122.111228
BGN 1.687885
BHD 0.376994
BIF 2951.282716
BMD 1
BND 1.30343
BOB 6.910223
BRL 5.295399
BSD 1.000082
BTN 88.671219
BWP 14.25758
BYN 3.410338
BYR 19600
BZD 2.011289
CAD 1.39978
CDF 2200.000266
CHF 0.79709
CLF 0.023807
CLP 933.949837
CNY 7.11965
CNH 7.11187
COP 3707.01
CRC 502.36889
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.243648
CZK 20.901997
DJF 177.719536
DKK 6.441401
DOP 64.350898
DZD 130.385995
EGP 47.1997
ERN 15
ETB 154.829729
EUR 0.86254
FJD 2.27645
FKP 0.75922
GBP 0.761045
GEL 2.704965
GGP 0.75922
GHS 10.956112
GIP 0.75922
GMD 73.49843
GNF 8680.892966
GTQ 7.664334
GYD 209.232018
HKD 7.77032
HNL 26.309584
HRK 6.500094
HTG 130.904411
HUF 331.608017
IDR 16742
ILS 3.20022
IMP 0.75922
INR 88.602503
IQD 1310.080633
IRR 42112.505659
ISK 126.789947
JEP 0.75922
JMD 160.817476
JOD 0.709001
JPY 154.582013
KES 129.150163
KGS 87.450236
KHR 4010.486173
KMF 421.000379
KPW 899.988373
KRW 1468.589969
KWD 0.30708
KYD 0.833377
KZT 524.809647
LAK 21709.142578
LBP 89556.406857
LKR 304.582734
LRD 182.514695
LSL 17.149126
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.457325
MAD 9.29326
MDL 16.941349
MGA 4488.151229
MKD 53.147795
MMK 2099.257186
MNT 3579.013865
MOP 8.005511
MRU 39.689388
MUR 45.869723
MVR 15.404961
MWK 1734.113033
MXN 18.30125
MYR 4.136503
MZN 63.950171
NAD 17.149126
NGN 1440.597935
NIO 36.805259
NOK 10.078845
NPR 141.874295
NZD 1.765425
OMR 0.384501
PAB 1.000073
PEN 3.369914
PGK 4.223856
PHP 59.1275
PKR 282.76778
PLN 3.65103
PYG 7057.035009
QAR 3.646077
RON 4.385101
RSD 101.064982
RUB 81.273635
RWF 1453.571737
SAR 3.750534
SBD 8.237372
SCR 14.171408
SDG 600.497158
SEK 9.44779
SGD 1.301685
SHP 0.750259
SLE 23.213532
SLL 20969.499529
SOS 570.520379
SRD 38.556496
STD 20697.981008
STN 21.162559
SVC 8.750858
SYP 11056.952587
SZL 17.143474
THB 32.354498
TJS 9.260569
TMT 3.5
TND 2.94953
TOP 2.342104
TRY 42.2346
TTD 6.781462
TWD 31.094994
TZS 2440.000057
UAH 42.073999
UGX 3625.244555
UYU 39.767991
UZS 11972.722129
VES 230.803903
VND 26355
VUV 122.202554
WST 2.815308
XAF 566.596269
XAG 0.018732
XAU 0.000238
XCD 2.70255
XCG 1.802343
XDR 0.704774
XOF 566.596269
XPF 103.013263
YER 238.500866
ZAR 17.08726
ZMK 9001.20111
ZMW 22.426266
ZWL 321.999592
  • AEX

    -2.0400

    968.51

    -0.21%

  • BEL20

    45.3700

    5086.72

    +0.9%

  • PX1

    84.8300

    8241.24

    +1.04%

  • ISEQ

    84.8700

    12565.56

    +0.68%

  • OSEBX

    5.5000

    1622.41

    +0.34%

  • PSI20

    99.1600

    8293.84

    +1.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    70.5000

    4292.2

    +1.67%

  • N150

    7.4000

    3708.81

    +0.2%

Mission délicate de Merz à Washington, en quête d'une bonne entente avec Trump
Mission délicate de Merz à Washington, en quête d'une bonne entente avec Trump / Photo: © POOL/AFP/Archives

Mission délicate de Merz à Washington, en quête d'une bonne entente avec Trump

L'Allemand Friedrich Merz rencontre Donald Trump jeudi à Washington, une visite test pour ses débuts de chancelier bousculés par l'offensive américaine sur les droits de douane et l'incertitude quant au soutien des Etats-Unis à l'Ukraine.

Taille du texte:

Depuis un mois à la tête de la première économie européenne, le dirigeant de 69 ans s'est déjà entretenu à plusieurs reprises au téléphone avec le locataire de la Maison Blanche.

Le moment est venu du tête-à-tête avec l'imprévisible président américain, dont le retour au pouvoir a tout changé dans la relation transatlantique que les Européens, au premier rang desquels l'Allemagne, pensaient inébranlable.

La bataille commerciale sera au centre des discussions, après l'entrée en vigueur mercredi d'un doublement des taxes sur l'acier et l'aluminium et à quelques semaines de la date à laquelle le président américain veut imposer des droits de douane de 50% sur tous les produits européens, un cauchemar pour l'économie allemande déjà affaiblie.

"L'Allemagne est la troisième économie mondiale et nous avons beaucoup à offrir en tant que partenaire économique des Etats-Unis", a assuré le porte-parole du chancelier, Stefan Kornelius, à la veille de la rencontre.

Avant les sommets du G7 au Canada (15-17 juin) et de l'Otan à La Haye (24-26 juin), la rencontre à la Maison Blanche permettra aussi de sonder l'humeur du président américain sur le conflit en Ukraine alors que les Européens cherchent à convaincre Donald Trump d'accentuer les sanctions contre la Russie.

Le président américain a de nouveau parlé au téléphone avec Vladimir Poutine mercredi.

- "Interlocuteur privilégié" -

Après l'entretien suivi d'un déjeuner, Friedrich Merz et Donald Trump devraient s'exprimer face à la presse dans le bureau ovale, épreuve médiatique redoutée depuis le clash entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son hôte américain.

Le chancelier allemand, jugé impulsif, attend le rendez-vous "avec sérénité", assure-t-on à Berlin.

M. Merz "aura surtout à cœur de nouer de bons contacts avec Trump", souligne le magazine Der Spiegel. "Le chancelier souhaite jouer un rôle de premier plan en Europe" et cela serait un avantage s'il devenait son "interlocuteur privilégié".

Les conditions semblent propices. Multi-millionnaire, parlant couramment anglais, Friedrich Merz est comme Donald Trump un homme d'affaires - il a travaillé pour BlackRock, le premier gestionnaire d'actifs du monde - et partage son goût pour le golf.

Le chancelier a aussi donné des gages en promettant de satisfaire d'ici début 2030 l'exigence américaine d'une augmentation des dépenses de défense et de sécurité des pays de l'Otan à 5% de leur PIB.

Les deux hommes, qui s'appellent par leurs prénoms, ont de "très bonnes relations", assure Stefan Kornelius.

M. Merz a récemment plaisanté aux dépends de l'Américain lors d'un forum à Berlin. Chaque "deuxième ou troisième mot" du président est "great" et les conversations tournent "beaucoup autour de Trump", a-t-il dit.

Au-delà de ces railleries, les sujets contentieux sont nombreux. Depuis son premier mandat, à l'époque d'Angela Merkel, Donald Trump est obsédé par l'excédent commercial de l'Allemagne avec les Etats-Unis, qui n'a cessé de se creuser, avec les exportations de voitures comme point de fixation.

Atlantiste convaincu, Friedrich Merz se heurte aussi à un homme qui remet en cause ce partenariat sur lequel l'Allemagne a forgé son identité après les horreurs du nazisme.

Au point que, sitôt élu, le chancelier avait prôné "une véritable indépendance vis-à-vis des Etats-Unis", des propos longtemps inimaginables pour un dirigeant conservateur allemand.

Il ne faut pas attendre un "résultat sensationnel" de la rencontre, a d'ailleurs estimé le député conservateur Roderich Kiesewetter, expert des questions de défense, car les Etats-Unis de Trump sont "moins intéressés par la sécurité de l'Europe qu'auparavant".

Dans ce contexte, M. Merz a déjà resserré les liens avec ses grands partenaires français, polonais et britannique pour travailler à une Europe de la défense.

Autre sujet délicat: les immixtions américaines dans la politique intérieure allemande.

Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a récemment dénoncé une "tyrannie déguisée" en Allemagne après que le parti d'extrême droite AfD eut été qualifié "d'extrémiste de droite".

"Le ton est rude comme il ne l'a pas été depuis longtemps. Et nous vivons des changements profonds aux Etats-Unis, dont l'issue est incertaine", a reconnu le chef de la diplomatie Johann Wadephul dans un discours mardi soir.

G.Tsang--ThChM