The China Mail - Au sommet de Nairobi, appels à alléger la dette face aux exigences climatiques

USD -
AED 3.6725
AFN 66.340224
ALL 83.497923
AMD 382.610075
ANG 1.789982
AOA 917.000141
ARS 1420.256299
AUD 1.532567
AWG 1.805
AZN 1.699925
BAM 1.69053
BBD 2.013199
BDT 122.040081
BGN 1.690855
BHD 0.376982
BIF 2944.122948
BMD 1
BND 1.302343
BOB 6.932259
BRL 5.316974
BSD 0.999555
BTN 88.602015
BWP 13.376091
BYN 3.40751
BYR 19600
BZD 2.01026
CAD 1.402135
CDF 2150.000307
CHF 0.805285
CLF 0.024005
CLP 941.640297
CNY 7.11935
CNH 7.123085
COP 3768.48
CRC 501.851908
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.30992
CZK 20.99965
DJF 177.990604
DKK 6.458325
DOP 64.257098
DZD 130.495957
EGP 47.271397
ERN 15
ETB 153.488804
EUR 0.864902
FJD 2.280597
FKP 0.760102
GBP 0.759625
GEL 2.705022
GGP 0.760102
GHS 10.935116
GIP 0.760102
GMD 72.999944
GNF 8676.560839
GTQ 7.661756
GYD 209.11739
HKD 7.773645
HNL 26.298388
HRK 6.515202
HTG 130.865275
HUF 331.530503
IDR 16704.4
ILS 3.229565
IMP 0.760102
INR 88.71955
IQD 1309.430684
IRR 42100.000135
ISK 126.620265
JEP 0.760102
JMD 160.884767
JOD 0.709015
JPY 154.088045
KES 129.149929
KGS 87.450185
KHR 4014.123769
KMF 420.999783
KPW 900.001961
KRW 1455.08991
KWD 0.30712
KYD 0.832995
KZT 523.659906
LAK 21704.273866
LBP 89509.255218
LKR 303.946271
LRD 182.9175
LSL 17.178358
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.454184
MAD 9.253615
MDL 16.967539
MGA 4490.390392
MKD 53.184777
MMK 2099.688142
MNT 3580.599313
MOP 8.00287
MRU 39.691938
MUR 45.860328
MVR 15.405
MWK 1733.230185
MXN 18.40195
MYR 4.160364
MZN 63.95053
NAD 17.178358
NGN 1436.689945
NIO 36.778847
NOK 10.13227
NPR 141.763224
NZD 1.77414
OMR 0.384495
PAB 0.999555
PEN 3.373627
PGK 4.219862
PHP 58.899502
PKR 282.620849
PLN 3.662633
PYG 7080.900498
QAR 3.643153
RON 4.396901
RSD 101.335978
RUB 81.25706
RWF 1452.835571
SAR 3.750735
SBD 8.230592
SCR 13.905214
SDG 600.499154
SEK 9.512635
SGD 1.30282
SHP 0.750259
SLE 23.223342
SLL 20969.499529
SOS 570.223396
SRD 38.598999
STD 20697.981008
STN 21.17701
SVC 8.745711
SYP 11056.839565
SZL 17.173258
THB 32.342503
TJS 9.26079
TMT 3.51
TND 2.950779
TOP 2.342104
TRY 42.232703
TTD 6.780101
TWD 30.991298
TZS 2455.707023
UAH 42.029631
UGX 3508.468643
UYU 39.769731
UZS 12009.577236
VES 228.193956
VND 26300
VUV 122.518583
WST 2.820889
XAF 566.988067
XAG 0.019978
XAU 0.000244
XCD 2.70255
XCG 1.801429
XDR 0.704795
XOF 566.990518
XPF 103.084496
YER 238.498074
ZAR 17.16243
ZMK 9001.196424
ZMW 22.614453
ZWL 321.999592
  • AEX

    10.2700

    961.08

    +1.08%

  • BEL20

    58.4800

    4972.78

    +1.19%

  • PX1

    104.9500

    8055.51

    +1.32%

  • ISEQ

    282.2900

    12294.83

    +2.35%

  • OSEBX

    7.8400

    1607.11

    +0.49%

  • PSI20

    127.7200

    8314.75

    +1.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    87.5100

    4157.61

    +2.15%

  • N150

    53.2000

    3672.19

    +1.47%

Au sommet de Nairobi, appels à alléger la dette face aux exigences climatiques
Au sommet de Nairobi, appels à alléger la dette face aux exigences climatiques / Photo: © AFP

Au sommet de Nairobi, appels à alléger la dette face aux exigences climatiques

Les participants au premier sommet africain sur le climat ont appelé mardi à réformer le système financier international, afin d'alléger le fardeau de la dette qui pèse sur les pays africains et les empêche de développer leur "potentiel unique" d'énergies renouvelables.

Taille du texte:

Ce sommet historique vise notamment à attirer des financements internationaux pour des projets verts sur le continent africain, qui pourrait ainsi se développer économiquement tout en luttant contre le réchauffement climatique qui le frappe durement.

Mardi, les Emirats arabes unis, qui accueilleront la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP28) en fin d'année, ont promis 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros) d'investissement dans les énergies propres en Afrique.

Sultan Al Jaber, qui présidera également les discussions de la COP28, a également demandé une "remise à niveau complète de l'architecture financière mondiale qui a été construite pour une autre époque", afin notamment de "réduire le fardeau de la dette" qui paralyse de nombreux pays.

Après avoir exhorté le monde à faire de l'Afrique "une superpuissance des énergies renouvelables", le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lui aussi appelé à une réforme de ce système "dépassé, injuste et dysfonctionnel".

"Les structures de gouvernance mondiale reflètent le monde tel qu'il était, et non tel qu'il est", a-t-il estimé en conférence de presse.

- "Système équitable" -

Chefs d'Etat et de gouvernement, ministres et dirigeants économiques d'Afrique et d'ailleurs sont réunis depuis lundi dans la capitale kényane Nairobi pour un sommet continental inédit.

Cette réunion lance quatre mois de négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille annoncée sur la fin des énergies fossiles lors de la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.

"L'Afrique détient la clé pour accélérer la décarbonation de l'économie mondiale", a affirmé lundi le président kényan William Ruto dans son discours d'ouverture, qualifiant l'Afrique de "puissance au potentiel inexploité".

Mardi, il a estimé que sans un "régime juste" offrant un allégement de la dette et des investissements abordables, le continent ne pourra pas exploiter son potentiel vert.

"Nous voulons un système financier équitable qui traite tout le monde de la même manière", a-t-il affirmé.

Malgré sa richesse en ressources naturelles, seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde sont actuellement réalisés sur le continent africain.

"Notre objectif est la prospérité, pas seulement la survie", a insisté Ken Ofori-Atta, ministre des Finances du Ghana et président du V20, groupement de plus de 50 pays vulnérables au changement climatique.

- "Responsabilités" -

Une transition énergétique propre dans les pays en développement est cruciale pour tenter de maintenir l'objectif de l’Accord de Paris consistant à limiter le réchauffement climatique "bien en-dessous" de deux degrés Celsius depuis l'époque préindustrielle, et de 1,5°C si possible.

Pour y parvenir, l'Agence internationale de l'énergie affirme que les investissements devront atteindre 2.000 milliards de dollars (1.852 milliards d'euros) par an d'ici une décennie, soit huit fois plus qu'actuellement.

Dans son discours, Antonio Guterres a également appelé les dirigeants du G20, réunis ce week-end en Inde, à "assumer (leurs) responsabilités".

Les tensions entre Etats-Unis et Chine, les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre au monde,inquiètent notamment en vue de la COP28.

L'émissaire américain pour le climat John Kerry a dit espérer lors d'une conférence de presse que les deux pays "se rapprocheront" face à la "menace universelle" du réchauffement climatique.

- Position commune -

L'accent mis par le sommet sur les questions de finances suscite toutefois l'opposition de certains défenseurs de l'environnement, qui jugent l'approche trop alignée sur les intérêts des pays riches.

Lundi, des centaines de personnes ont manifesté à proximité du lieu du sommet pour dénoncer son "agenda profondément corrompu".

Des ONG fustigent notamment les marchés de crédit carbone, perçus comme une "fausse solution" pour dédouaner les pays riches de leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le sommet de Nairobi vise également à dégager une vision africaine sur le développement et le climat en vue des négociations climatiques à venir, un objectif ambitieux pour un continent abritant 1,4 milliard d'habitants dans 54 pays politiquement et économiquement divers.

B.Chan--ThChM