The China Mail - Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale

USD -
AED 3.672504
AFN 67.701997
ALL 84.120616
AMD 376.86036
ANG 1.789699
AOA 917.000367
ARS 1354.222596
AUD 1.546791
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.687416
BBD 1.988007
BDT 120.374445
BGN 1.68952
BHD 0.371166
BIF 2935.507528
BMD 1
BND 1.278461
BOB 6.803848
BRL 5.538804
BSD 0.984686
BTN 86.116216
BWP 13.508477
BYN 3.222208
BYR 19600
BZD 1.977827
CAD 1.37995
CDF 2890.000362
CHF 0.803795
CLF 0.024709
CLP 958.992278
CNY 7.211804
CNH 7.19286
COP 4123.376903
CRC 497.476382
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.133946
CZK 21.201404
DJF 175.333247
DKK 6.439804
DOP 59.842112
DZD 130.120357
EGP 48.338726
ERN 15
ETB 135.820974
EUR 0.86255
FJD 2.261504
FKP 0.753274
GBP 0.752899
GEL 2.703861
GGP 0.753274
GHS 10.338639
GIP 0.753274
GMD 72.503851
GNF 8539.752383
GTQ 7.557051
GYD 205.99629
HKD 7.84915
HNL 25.874639
HRK 6.502404
HTG 128.898667
HUF 344.13504
IDR 16367.95
ILS 3.41469
IMP 0.753274
INR 87.167904
IQD 1289.849446
IRR 42112.503816
ISK 123.430386
JEP 0.753274
JMD 157.939692
JOD 0.70904
JPY 147.390385
KES 127.207627
KGS 87.450384
KHR 3945.472585
KMF 427.503794
KPW 899.999999
KRW 1389.030383
KWD 0.30527
KYD 0.8205
KZT 534.360036
LAK 21292.437772
LBP 88226.909969
LKR 296.665373
LRD 197.411673
LSL 18.03615
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.379406
MAD 9.016608
MDL 16.955265
MGA 4469.177344
MKD 53.112463
MMK 2099.252476
MNT 3592.88442
MOP 7.960657
MRU 39.275269
MUR 46.750378
MVR 15.403739
MWK 1707.346534
MXN 18.858904
MYR 4.277504
MZN 63.960377
NAD 18.03615
NGN 1533.980377
NIO 36.236573
NOK 10.23875
NPR 137.786118
NZD 1.691189
OMR 0.378586
PAB 0.984599
PEN 3.537207
PGK 4.147362
PHP 57.766038
PKR 279.383202
PLN 3.686327
PYG 7375.005392
QAR 3.580087
RON 4.380304
RSD 101.065528
RUB 79.88758
RWF 1422.285492
SAR 3.750991
SBD 8.264604
SCR 14.458134
SDG 600.503676
SEK 9.65361
SGD 1.290371
SHP 0.785843
SLE 23.000338
SLL 20969.503947
SOS 562.702213
SRD 36.84037
STD 20697.981008
STN 21.138001
SVC 8.615677
SYP 13001.78415
SZL 18.031146
THB 32.475038
TJS 9.289763
TMT 3.51
TND 2.92895
TOP 2.342104
TRY 40.620504
TTD 6.673569
TWD 29.709038
TZS 2491.091842
UAH 41.159484
UGX 3529.614771
UYU 39.558259
UZS 12497.303826
VES 123.49336
VND 26220
VUV 120.586812
WST 2.775482
XAF 565.943661
XAG 0.027001
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XCG 1.774557
XDR 0.703852
XOF 565.943661
XPF 102.894612
YER 240.603589
ZAR 18.15613
ZMK 9001.203584
ZMW 22.522756
ZWL 321.999592
  • AEX

    -17.2300

    884.87

    -1.91%

  • BEL20

    -70.9400

    4565.37

    -1.53%

  • PX1

    -226.1700

    7546.16

    -2.91%

  • ISEQ

    -312.6300

    11097.34

    -2.74%

  • OSEBX

    -19.8300

    1605.43

    -1.22%

  • PSI20

    -84.8300

    7626.71

    -1.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -65.7500

    3221.76

    -2%

  • N150

    -54.9400

    3607.69

    -1.5%

Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale
Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale / Photo: © AFP/Archives

Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale

Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars, poursuivant une série de près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète, dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.

Taille du texte:

En Europe, le mois de mars a été, de loin, le plus chaud jamais enregistré, selon le bulletin mensuel de l'observatoire Copernicus publié mardi.

Au niveau mondial, mars 2025 se classe deuxième plus chaud, derrière mars 2024, prolongeant ainsi la série ininterrompue de records ou quasi-records de températures qui dure depuis juillet 2023.

Depuis lors, à une exception près, tous les mois ont été au moins 1,5°C plus chauds que la moyenne de l'ère préindustrielle, mettant les scientifiques au défi.

"Le fait que (mars 2025 soit) encore 1,6°C au-dessus de l'ère préindustrielle est vraiment impressionnant", estime Friederike Otto, climatologue de l'Imperial College de Londres, jointe par l'AFP.

"Nous voilà fermement pris dans l'étau du changement climatique causé par l'humanité" et sa combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, dit-elle.

"On reste sur des températures extrêmement élevées", constate aussi Robert Vautard, coprésident du groupe de travail sur la climatologie du Giec, les experts mandatés par l'ONU.

"C'est une situation exceptionnelle", assure-t-il à l'AFP, "car normalement les températures redescendent franchement après deux années El Niño", ce phénomène naturel qui pousse temporairement à la hausse les températures mondiales, dont le dernier épisode remonte à 2023-2024.

- "partie haute des projections" -

Mars 2025, avec 14,06°C en moyenne, est ainsi seulement 0,08°C plus froid que le record de mars 2024 et à peine plus chaud qu'en 2016, selon Copernicus. Sauf que ces deux extrêmes précédents avaient été observés lors d'un fort épisode d'El Niño tandis que 2025 flirte avec La Niña, la phase inverse du cycle, synonyme d'influence rafraîchissante.

Néanmoins, "l'augmentation des températures reste dans la partie haute des projections mais pas en dehors", souligne le haut responsable du Giec.

"Il faut éviter de surréagir (...) et attendre les explications" sur les phénomènes qui ont pu "se superposer" au réchauffement provoqué par l'humanité, prévient Robert Vautard, car les températures sont "soumises à d'importantes variations naturelles interannuelles ou décennales".

Les scientifiques multiplient ainsi les études pour quantifier l'influence climatique de l'évolution des nuages, d'une baisse de la pollution atmosphérique ou de celle des capacité de la Terre à stocker le carbone dans des puits naturels tels que les forêts et les océans.

- "Une fois tous les 4 ans" -

L'année 2024 a tout de même été la première année calendaire à dépasser le seuil de 1,5°C, soit la limite de réchauffement la plus sûre adoptée par la quasi-totalité des pays du monde dans l'accord de Paris.

Mais l'actuel record va vite se banaliser: "Vu la concentration actuelle des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, la probabilité d'une telle anomalie est décennale", explique à l'AFP Christophe Cassou, auteur du Giec et directeur de recherche au CNRS. Et même d'une fois tous les 4 ou 5 ans dans une année avec El Niño, comme ce fut le cas en 2024.

Selon le Giec, le monde est en route pour franchir durablement le seuil de 1,5°C au début des années 2030.

Chaque fraction de degré de réchauffement compte car elle augmente de plus en plus l'intensité et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes (canicules, violentes précipitations ou sécheresses).

En mars, la chaleur exceptionnelle en Europe, qui a épargné la péninsule ibérique et le sud de la France, s'est accompagnée de précipitations extrêmes, voire record, dans certaines régions, comme en Espagne et au Portugal, tandis que d'autres vivaient un mois historiquement sec comme aux Pays-Bas ou dans le nord de l'Allemagne.

Ces contrastes "montrent clairement qu'un climat déstabilisé se traduit par des extrêmes météorologiques plus nombreux et plus importants", commente Bill McGuire, climatologue à l'University College de Londres qui s'attend à "d'autres records".

L'intense chaleur en Asie centrale en mars ainsi que les précipitations extrêmes à l'origine d'inondations meurtrières en Argentine ont été accentuées par le réchauffement climatique, a conclu le réseau scientifique de référence World Weather Attribution (WWA).

Les relevés annuels de températures mondiales remontent jusqu'en 1850. Mais les carottes de glace, les sédiments au fond de l'océan et d'autres "archives climatiques" permettent d'établir que le climat actuel est sans précédent depuis au moins 120.000 ans.

A.Zhang--ThChM