The China Mail - Trump repart à la charge contre le président ukrainien

USD -
AED 3.672982
AFN 70.505659
ALL 87.858108
AMD 387.990087
ANG 1.789679
AOA 917.000058
ARS 1131.5759
AUD 1.554977
AWG 1.8
AZN 1.712855
BAM 1.74358
BBD 2.021673
BDT 121.653547
BGN 1.747555
BHD 0.376942
BIF 2935
BMD 1
BND 1.298749
BOB 6.919055
BRL 5.627198
BSD 1.001253
BTN 85.328793
BWP 13.594605
BYN 3.276737
BYR 19600
BZD 2.011242
CAD 1.397125
CDF 2870.000313
CHF 0.84209
CLF 0.024528
CLP 941.249815
CNY 7.20635
CNH 7.211335
COP 4203.5
CRC 508.51613
CUC 1
CUP 26.5
CVE 98.299494
CZK 22.298974
DJF 177.720287
DKK 6.67282
DOP 58.849912
DZD 133.357983
EGP 50.392961
ERN 15
ETB 132.944742
EUR 0.89432
FJD 2.26865
FKP 0.753148
GBP 0.753485
GEL 2.740455
GGP 0.753148
GHS 12.450461
GIP 0.753148
GMD 72.515562
GNF 8655.999803
GTQ 7.692411
GYD 209.477621
HKD 7.807299
HNL 26.040055
HRK 6.734898
HTG 131.014839
HUF 360.385999
IDR 16573
ILS 3.54946
IMP 0.753148
INR 85.469896
IQD 1311.66394
IRR 42112.498905
ISK 129.739676
JEP 0.753148
JMD 159.808864
JOD 0.709296
JPY 146.741998
KES 129.499549
KGS 87.450248
KHR 4019.999988
KMF 440.375001
KPW 900.025486
KRW 1402.984972
KWD 0.30755
KYD 0.834362
KZT 508.676137
LAK 21651.979728
LBP 89713.065611
LKR 298.918615
LRD 200.250514
LSL 18.258087
LTL 2.95274
LVL 0.604889
LYD 5.523685
MAD 9.294435
MDL 17.461966
MGA 4475.170382
MKD 55.009902
MMK 2099.382878
MNT 3577.646594
MOP 8.04889
MRU 39.758408
MUR 46.030093
MVR 15.450089
MWK 1736.118849
MXN 19.378055
MYR 4.290606
MZN 63.910267
NAD 18.258901
NGN 1602.460301
NIO 36.84553
NOK 10.385099
NPR 136.53355
NZD 1.694571
OMR 0.384975
PAB 1.001208
PEN 3.670022
PGK 4.159665
PHP 55.798059
PKR 281.97395
PLN 3.78484
PYG 7994.009173
QAR 3.65066
RON 4.564299
RSD 104.493646
RUB 80.374972
RWF 1434.257976
SAR 3.751134
SBD 8.36135
SCR 14.216293
SDG 600.502587
SEK 9.753103
SGD 1.300865
SHP 0.785843
SLE 22.750029
SLL 20969.500214
SOS 572.258947
SRD 36.400499
STD 20697.981008
SVC 8.760849
SYP 13001.704189
SZL 18.248191
THB 33.449502
TJS 10.377955
TMT 3.505
TND 3.021267
TOP 2.342101
TRY 38.74891
TTD 6.777243
TWD 30.3495
TZS 2699.430954
UAH 41.568135
UGX 3657.791863
UYU 41.828807
UZS 12951.596439
VES 92.945956
VND 25930
VUV 120.127784
WST 2.788568
XAF 584.790875
XAG 0.031041
XAU 0.000315
XCD 2.70255
XDR 0.734637
XOF 584.780448
XPF 106.319815
YER 244.449913
ZAR 18.26356
ZMK 9001.211164
ZMW 26.659
ZWL 321.999592
  • AEX

    1.7600

    929.24

    +0.19%

  • BEL20

    -11.0000

    4387.62

    -0.25%

  • PX1

    -37.0100

    7836.79

    -0.47%

  • ISEQ

    110.5300

    11163.34

    +1%

  • OSEBX

    9.6100

    1535.09

    +0.63%

  • PSI20

    -13.6600

    7176.41

    -0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -41.8800

    2496.49

    -1.65%

  • N150

    -12.1800

    3569.27

    -0.34%

Trump repart à la charge contre le président ukrainien
Trump repart à la charge contre le président ukrainien / Photo: © AFP

Trump repart à la charge contre le président ukrainien

Donald Trump est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, jugeant que sa présence n'était "pas importante" à des négociations avec la Russie dans lesquelles il n'avait "aucune carte en main", au lendemain d'entretiens à Kiev entre Volodymyr Zelensky et l'envoyé spécial du président américain qui avaient semblé apaiser les tensions.

Taille du texte:

"J'ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a déclaré Donald Trump. "Nous n'allons pas laisser cela continuer", a-t-il ajouté.

Quant à Volodymyr Zelensky, "cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", a déclaré le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions".

Ces déclarations, après de premières invectives virulentes de Donald Trump qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent au moment où la visite de l'émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation.

M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellog des échanges "productifs" notamment sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine.

L'émissaire américain avait confirmé vendredi avoir eu une discussion "positive" avec Volodymyr Zelensky, "le dirigeant courageux et assiégé d'une nation en guerre".

Le gouvernement allemand, après un entretien entre M. Zelensky et le chancelier Olaf Scholz, a de son côté à nouveau souligné vendredi que Kiev et Berlin s'entendaient sur le fait que "l'Ukraine devait être à la table des discussions et que les questions de sécurité en Europe devaient être discutées conjointement avec les Européens".

L'Afrique du Sud, qui vient d'accueillir une réunion du G20 boudée par les Etats-Unis, a également souligné vendredi que les négociations sur l'Ukraine devaient impliquer "toutes les parties".

- Trump "très frustré" -

La nouvelle charge de Donald Trump contre le président ukrainien intervient aussi au moment où la pression redouble pour amener Kiev à coopérer avec les Etats-Unis, notamment sur l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.

Début février, le président américain avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée.

Une première proposition d'accord, qualifiée de "colonisation" par certains médias occidentaux, a été rejetée par Volodymyr Zelensky, qui a souligné que son pays n'était "pas à vendre", et a répété sa proposition de négocier des "investissements" américains en échange de "garanties de sécurité" face à la Russie.

Mais vendredi le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s'est montré très pressant à ce sujet.

"Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c'est bon pour l'Ukraine", a-t-il insisté lors d'un rassemblement de conservateurs près de Washington.

C'est après le rejet par l'Ukraine de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions entre Kiev et Washington s'étaient accrues, Donald Trump accusant M. Zelensky d'être un "dictateur" tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin. Un tournant très dangereux pour l'Ukraine, dont les Etats-Unis étaient un pourvoyeur clé d'aide militaire et financière.

M. Waltz avait estimé jeudi que Donald Trump était "très frustré" par la réaction du président Zelensky.

Un haut responsable ukrainien a indiqué vendredi à l'AFP que l'Ukraine et Washington continuaient les négociations sur un accord concernant l'exploitation des minerais stratégiques ukrainiens.

A l'issue d'un entretien téléphonique avec le président polonais Andrzej Duda, M. Zelensky avait lui aussi souligné vendredi que le dialogue avec Washington se maintenait. "Une paix solide et durable ne peut être obtenue que par l'unité", a-t-il écrit sur X.

Le président polonais, proche de l'opposition nationaliste du parti Droit et Justice (PiS) en dépit de sa cohabitation avec un gouvernement centriste, a de son côté suggéré à son homologue ukrainien de "coopérer" avec Donald Trump.

- Avancées russes -

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était "ouvert" à des pourparlers de paix.

La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine n'adhère jamais à l'Otan.

Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à ses alliés des garanties de sécurités solides pour dissuader la Russie de l'envahir à nouveau.

M. Trump et ses collaborateurs ont jugé "irréaliste" une adhésion de l'Ukraine à l'Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.

A quelques jours du troisième anniversaire de l'invasion, lancée le 24 février 2022, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes.

Vendredi, l'armée russe a encore revendiqué la prise de deux localités situées dans la région orientale de Donetsk, non loin de la démarcation avec celle de Dnipropetrovsk, où les troupes du Kremlin n'ont pas pénétré jusqu'à présent.

Face à ces périls, l'Union européenne et plusieurs dirigeants européens tentent de se mobiliser pour soutenir Kiev. Certains d'entre eux sont attendus à Kiev pour l'anniversaire de l'invasion lundi.

Le président français Emmanuel Macron doit se rendre lundi à Washington lundi, où il a assuré vouloir dire à Donald Trump qu'il ne peut "pas être faible" face à Vladimir Poutine.

F.Brown--ThChM