The China Mail - Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions

USD -
AED 3.672975
AFN 68.99984
ALL 82.950249
AMD 384.459983
ANG 1.789623
AOA 917.000201
ARS 1231.3325
AUD 1.521835
AWG 1.8025
AZN 1.701867
BAM 1.65854
BBD 2.019369
BDT 122.69023
BGN 1.663798
BHD 0.376983
BIF 2940
BMD 1
BND 1.273458
BOB 6.91129
BRL 5.422098
BSD 1.000144
BTN 85.275137
BWP 13.212011
BYN 3.273068
BYR 19600
BZD 2.009023
CAD 1.356496
CDF 2884.999898
CHF 0.795696
CLF 0.02417
CLP 927.503608
CNY 7.165397
CNH 7.170215
COP 3990
CRC 504.905744
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.874966
CZK 20.95085
DJF 177.719948
DKK 6.34715
DOP 59.850303
DZD 129.858014
EGP 49.342982
ERN 15
ETB 135.450269
EUR 0.850711
FJD 2.237198
FKP 0.734104
GBP 0.732735
GEL 2.719681
GGP 0.734104
GHS 10.350124
GIP 0.734104
GMD 71.4971
GNF 8656.000033
GTQ 7.689764
GYD 209.246712
HKD 7.849897
HNL 26.180124
HRK 6.410498
HTG 131.322982
HUF 339.198106
IDR 16231.2
ILS 3.339095
IMP 0.734104
INR 85.414056
IQD 1310
IRR 42124.999579
ISK 121.150155
JEP 0.734104
JMD 159.782231
JOD 0.708973
JPY 145.045951
KES 129.498803
KGS 87.4498
KHR 4020.999955
KMF 418.000357
KPW 900.026587
KRW 1363.889925
KWD 0.30539
KYD 0.83351
KZT 519.678095
LAK 21555.000351
LBP 89599.999648
LKR 300.051729
LRD 200.50111
LSL 17.569664
LTL 2.952739
LVL 0.60489
LYD 5.379775
MAD 8.97625
MDL 16.842346
MGA 4434.999753
MKD 52.344551
MMK 2099.206326
MNT 3585.282261
MOP 8.086294
MRU 39.696418
MUR 44.840117
MVR 15.395997
MWK 1736.499865
MXN 18.67715
MYR 4.222501
MZN 63.95982
NAD 17.569864
NGN 1534.370419
NIO 36.749613
NOK 10.067625
NPR 136.43988
NZD 1.64863
OMR 0.384502
PAB 1.000144
PEN 3.555975
PGK 4.195049
PHP 56.393991
PKR 283.950186
PLN 3.608382
PYG 7973.847341
QAR 3.640602
RON 4.303104
RSD 99.64401
RUB 79.070988
RWF 1434
SAR 3.750409
SBD 8.336924
SCR 14.084279
SDG 600.558863
SEK 9.58575
SGD 1.275445
SHP 0.785843
SLE 22.450131
SLL 20969.503664
SOS 571.49471
SRD 37.185001
STD 20697.981008
SVC 8.751473
SYP 13001.780124
SZL 17.570431
THB 32.446992
TJS 9.696412
TMT 3.51
TND 2.887504
TOP 2.342099
TRY 39.825702
TTD 6.776456
TWD 28.908006
TZS 2631.538981
UAH 41.760895
UGX 3587.9345
UYU 40.068519
UZS 12604.999958
VES 109.473502
VND 26200
VUV 118.949104
WST 2.601531
XAF 556.258745
XAG 0.027151
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.691385
XOF 556.507696
XPF 101.600141
YER 242.149935
ZAR 17.51305
ZMK 9001.198862
ZMW 24.128457
ZWL 321.999592
  • AEX

    4.7300

    915.29

    +0.52%

  • BEL20

    -6.7400

    4486.13

    -0.15%

  • PX1

    16.2500

    7754.55

    +0.21%

  • ISEQ

    -2.2700

    11358.28

    -0.02%

  • OSEBX

    9.8800

    1629.27

    +0.61%

  • PSI20

    122.1200

    7754.57

    +1.6%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -27.3800

    2417.7

    -1.12%

  • N150

    17.0000

    3634.25

    +0.47%

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions
Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions / Photo: © AFP

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de sanctions

Paris a menacé jeudi de se prononcer pour une reprise des sanctions internationales contre l'Iran si Téhéran ne libère pas les deux ressortissants français détenus depuis trois ans et qui encourent la peine de mort.

Taille du texte:

Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'"espionnage pour le Mossad", le service de renseignement extérieur israélien, de "complot pour renverser le régime" et de "corruption sur Terre", a appris mercredi l'AFP auprès d'une source diplomatique occidentale et de l'entourage des détenus.

Jusqu'à présent, l'Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d'espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n'a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.

"Nous n'avons pas été formellement notifiés par les autorités iraniennes des charges qui pèsent sur nos deux compatriotes", a réagi jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. "Si les chefs d'accusation qui ont été évoqués étaient confirmés, nous les considérerions comme totalement injustifiés et infondés".

Face à ces charges lourdes, le ministre a rappelé l'existence d'un levier que Paris pouvait activer. "Nous l'avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème, de ce différend majeur", a-t-il déclaré.

- "Snapback" -

Face à la politique iranienne d'enrichissement d'uranium, les pays occidentaux menacent Téhéran d'un "snapback", mécanisme qui permet de réimposer des sanctions internationales, allégées dans le cadre d'un accord conclu en 2015.

Cet accord signé à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) prévoyait d'encadrer le programme nucléaire iranien, en contrepartie d'un allègement des sanctions internationales.

En 2018, Donald Trump avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de l'accord - auquel se conformait Téhéran, selon l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA).

En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l'arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l'accord de Vienne.

La résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui endosse cet accord, prévoit une clause appelée "snapback" permettant de réimposer les sanctions en cas de violation de l'accord. Ce texte expire le 18 octobre 2025.

Selon cette résolution, tout "État participant" à l'accord peut déclencher ce mécanisme en saisissant le Conseil de sécurité d'une plainte sur le "non-respect notable d'engagements d'un autre participant".

Dans les 30 jours suivant cette "notification", le Conseil doit se prononcer par un vote sur un projet de résolution visant à confirmer la levée des sanctions: si l'État plaignant veut au contraire les rétablir, il peut opposer son veto à cette résolution, rendant le "snapback" automatique.

Cette option est évoquée par la France au lendemain de la décision iranienne de suspendre sa coopération avec l'AIEA.

- "Double péril" -

Le sort de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l'est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, inquiète leurs proches.

Ils étaient encore récemment détenus dans la prison d'Evine, touchée le 23 juin par des frappes israéliennes.

La Française a été transférée à la hâte avec d'autres prisonniers, sans pouvoir emmener d'affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, a indiqué mercredi à l'AFP sa soeur Noémie, en se basant sur le compte-rendu d'une visite consulaire d'un diplomate français mardi au pénitencier de Bozorg, dans le sud de Téhéran.

Puis, "on lui a bandé les yeux et on l'a emmenée dans un autre lieu de détention qu'on ne connaît pas".

"Cécile ne dort plus depuis les bombardements", a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.

Jacques Paris a, lui, été transféré dans un lieu également inconnu, "tout seul dans une cellule". Il n'a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol", a ajouté Noémie Kohler.

La jeune femme s'est dite "extrêmement inquiète sur leur état psychique", sur "ce double péril de mort (...) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête".

S.Wilson--ThChM