The China Mail - A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux

USD -
AED 3.672985
AFN 69.200875
ALL 83.525653
AMD 384.269193
ANG 1.789623
AOA 916.999994
ARS 1252.512595
AUD 1.526112
AWG 1.8
AZN 1.708409
BAM 1.668636
BBD 2.020399
BDT 121.679557
BGN 1.66746
BHD 0.376954
BIF 2981.413623
BMD 1
BND 1.279674
BOB 6.939711
BRL 5.610298
BSD 1.000601
BTN 85.690153
BWP 13.33339
BYN 3.274649
BYR 19600
BZD 2.009991
CAD 1.368785
CDF 2886.000394
CHF 0.796027
CLF 0.024787
CLP 951.090355
CNY 7.18025
CNH 7.179855
COP 4022
CRC 504.651927
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.075139
CZK 21.03795
DJF 178.185215
DKK 6.37154
DOP 60.140176
DZD 129.634199
EGP 49.501897
ERN 15
ETB 138.414122
EUR 0.85394
FJD 2.244198
FKP 0.736163
GBP 0.736755
GEL 2.710155
GGP 0.736163
GHS 10.431748
GIP 0.736163
GMD 71.486739
GNF 8682.743293
GTQ 7.68709
GYD 209.351631
HKD 7.849975
HNL 26.176206
HRK 6.433301
HTG 131.286287
HUF 340.679643
IDR 16236.6
ILS 3.30594
IMP 0.736163
INR 85.743903
IQD 1310.81525
IRR 42125.000044
ISK 122.119941
JEP 0.736163
JMD 159.910246
JOD 0.708968
JPY 146.315498
KES 129.590122
KGS 87.450099
KHR 4013.326565
KMF 421.000149
KPW 899.989949
KRW 1372.950071
KWD 0.30554
KYD 0.833891
KZT 519.10468
LAK 21559.685862
LBP 89656.725777
LKR 300.589969
LRD 200.62367
LSL 17.748135
LTL 2.952739
LVL 0.60489
LYD 5.405705
MAD 8.995431
MDL 16.930368
MGA 4419.436991
MKD 52.434888
MMK 2099.551903
MNT 3586.805132
MOP 8.090897
MRU 39.75531
MUR 45.220314
MVR 15.400423
MWK 1735.098264
MXN 18.64745
MYR 4.247504
MZN 63.959868
NAD 17.748135
NGN 1527.969568
NIO 36.822954
NOK 10.07965
NPR 137.104074
NZD 1.663025
OMR 0.384499
PAB 1.000601
PEN 3.545702
PGK 4.199318
PHP 56.509499
PKR 284.680252
PLN 3.627132
PYG 7755.344063
QAR 3.648424
RON 4.3363
RSD 100.050384
RUB 77.875373
RWF 1445.872562
SAR 3.750566
SBD 8.336924
SCR 14.674732
SDG 600.505187
SEK 9.522901
SGD 1.28005
SHP 0.785843
SLE 22.503071
SLL 20969.503664
SOS 571.881972
SRD 37.250501
STD 20697.981008
SVC 8.755263
SYP 13001.930426
SZL 17.752827
THB 32.614036
TJS 9.681127
TMT 3.51
TND 2.919815
TOP 2.342104
TRY 40.06541
TTD 6.794671
TWD 29.261505
TZS 2612.494403
UAH 41.880479
UGX 3585.88681
UYU 40.653701
UZS 12661.089758
VES 113.606296
VND 26114.5
VUV 119.443863
WST 2.750992
XAF 559.644909
XAG 0.027297
XAU 0.000301
XCD 2.70255
XDR 0.695413
XOF 559.644909
XPF 101.749432
YER 241.850254
ZAR 17.77025
ZMK 9001.199408
ZMW 23.44008
ZWL 321.999592
  • AEX

    8.7300

    927.46

    +0.95%

  • BEL20

    36.0500

    4541.94

    +0.8%

  • PX1

    20.4800

    7899.22

    +0.26%

  • ISEQ

    -4.5900

    11475.4

    -0.04%

  • OSEBX

    10.8600

    1632.43

    +0.67%

  • PSI20

    -34.2800

    7757.35

    -0.44%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    7.0600

    2441.76

    +0.29%

  • N150

    12.8000

    3670.13

    +0.35%

A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux
A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux / Photo: © AFP

A Pessac, des scientifiques contrôlent chaque jour la conformité des vins et spiritueux

Degré d'alcool, niveau de sulfites, étiquetage: au sein d'un des laboratoires de la Répression des fraudes à Pessac en Gironde, des batteries de tests sont menées chaque jour sur des vins et spiritueux pour en vérifier l'authenticité et la conformité aux réglementations.

Taille du texte:

Dans une salle remplie de fioles, tubes et machines en tous genres, des ingénieurs de l'Etat reçoivent quotidiennement des dizaines d'échantillons de vins et spiritueux de la part des enquêteurs de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes).

"Nous mettons en oeuvre toute une série d'analyses, des plus simples aux plus pointues, pour vérifier que le vin contenu dans la bouteille correspond bien à l'étiquetage et qu'il est conforme à la réglementation européenne et française", explique à la presse Sophie Rosset, responsable de l'unité boisson-isotopie du laboratoire.

A chaque espace sa fonction: deux distillateurs mesurent le degré d'alcool des vins, un appareil détermine la quantité de sulfites, d’autres évaluent la teneur en CO2, la présence d'additifs ou encore l’acidité.

-Peu de gros écarts observés-

"Ce truc bizarre, c'est un distillateur-extracteur qui nous permet de récupérer seulement l'alcool et l'eau", indique Rodolphe Robin, ingénieur au SCL de Bordeaux, désignant une boîtier rectangulaire noir posé à la verticale sur une paillasse.

En guise de démonstration, le scientifique fixe une fiole de vin rouge à la machine, qui commence à chauffer le liquide. Il en extrait une substance devenue verdâtre et se dirige vers un autre plan de travail, pour faire passer le liquide dans un "densimètre électronique", mesurant la teneur en alcool du vin.

Après quelques dizaines de secondes rythmées par le tapotement régulier de la machine, le petit écran affiche un titre alcoolémique de 10,56%.

Selon la réglementation de l'étiquetage des vins dans l'Union européenne, le titre affiché sur la bouteille ne doit pas être supérieur ou inférieur de plus de 0.5% au titre déterminé par analyse.

De gros écarts entre le taux indiqué sur la bouteille et le résultat obtenu en laboratoire arrivent "de temps en temps", explique M. Robin, loin cependant de représenter la majorité des cas.

Dans la même pièce, un mètre plus loin, une solution bouillonnante de couleur verte devient soudainement violette, indiquant la présence de sulfites.

De plus en plus de producteurs mettent en avant des vins sans sulfites, qui est un additif mais aussi un allergène.

-Remonter jusqu'à l'origine géographique-

Les tests effectués par les scientifiques peuvent aller beaucoup plus loin. C'est le cas des analyses isotopiques, "très puissantes" et nécessitant des "machines valant plusieurs centaines de milliers d'euros" selon Mme Rosset.

"Ici, on descend au coeur des atomes", ce qui permet de remonter "à l'origine du vin", explique-t-elle. Bouteille à la main, elle montre du doigt l'étiquette, qui constitue le point de départ du travail des scientifiques.

"Un vin de Bordeaux ou de Montpellier a des caractéristiques différentes en fonction des années", détaille l'ingénieure. "Les conditions climatiques, comme la pluviométrie, ont une influence sur les données isotopiques. C'est cela qui nous permet de remonter à l'origine géographique".

S'il arrive parfois de mettre en évidence que l'appellation ou le millésime ne correspondent pas, "la plupart du temps les vins correspondent et sont conformes à la réglementation", précise Sophie Rosset.

La DGCCRF a mené plusieurs mois d'enquêtes, en 2022 et 2023, à partir des résultats fournis par les laboratoires de Bordeaux et de Montpellier, pour protéger les consommateurs et producteurs français.

Les conclusions rendues publiques mercredi indiquent que la majorité des 7.800 établissements à la production et à la distribution contrôlés étaient en conformité.

Cependant, 38% des opérateurs à la production ayant été contrôlés présentaient des anomalies ou des manquements, parmi lesquelles des non-conformités aux mentions obligatoires en matière d'étiquetage ou l'affichage de vins de négoce comme des vins de domaine.

W.Tam--ThChM